Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Elisabeth Lévy est avec nous. Elisabeth, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Alors nous changeons complètement de sujet parce que là, l'intelligence artificielle n'a rien à voir avec tout cela.
- Il s'agit de soirée libertine parisienne dans le collimateur de la mairie et des voisins, que se passe-t-il ? Alors, ça se passe à Paris 15e, dans une résidence ordinaire plutôt cautionne aux îles parisiens et au sous-sol.
- Il y a des locaux commerciaux où un mystérieux Zed organise des soirées gangbang, ce qui signifie, explique pudiquement le Parisien, qu'une femme, écoutez bien, est placée au centre des attentions de plusieurs hommes.
- Alors, les hommes payent 80 euros et peuvent être jusqu'à 20.
- La femme, évidemment consentante, n'est pas rémunérée, donc il n'y a pas ni prostitution ni proxénétisme.
- Ce sont des jeux sexuels entre adultes, il n'y a rien d'illégal.
- Et pourtant, tout le monde, la mairie, la préférence...
- Alors, attention, c'est tout ce qu'en raconte le Parisien.
- Zed est très attentif à ne pas troubler le voisinage, il donne rendez-vous à un pâté de maison, ne venait jamais rôder en avance, faire les 100 pas ou attendre devant l'immeuble.
- Et en plus, la préfecture dit qu'elle verbalise les stagnations dans le hall et qu'elle mène des contrôles pour les stups.
- En cas d'infraction avérée, une fermeture de l'établissement sera demandée, demandée d'une source préfectorale.
- Bref, tout le monde attend Zed au tournant.
- Après, tous les participants à ce gangbang se réunissent pas très loin de l'immeuble et arrivent en groupe...
- Non, je ne sais pas très bien, je n'y suis pas allé.
- Bon, vous n'êtes pas allé voir, Elisabeth.
- Bon, alors on peut comprendre les riverains, non ? Écoutez, franchement, s'il s'agissait d'une salle de sport...
- Et moi, j'ai une salle de sport en bas de chez moi, en dessous de chez moi.
- Eh bien, s'il s'agissait d'une salle de sport avec bien plus d'allées et venues, ça ne gênerait personne.
- Voilà d'ailleurs ce que nous dit le Parisien, donc c'est qu'il lâche le morceau.
- La préfecture et la mairie sont désemparées face à cette activité malsaine.
- Et c'est la même chose pour les riverains qui sont farouchement opposés à ces pratiques dégradantes et moralement difficilement acceptables.
- C'est toujours des citations du Parisien.
- Ce qui veut dire que chacun se sent autorisé à juger la sexualité de ses contemporains et à dire ce qui est bien et ce qui n'est pas bien.
- C'est dérangeant, nous dit un voisin.
- Les hommes qui participent à ces gangbangs ont le fantasme du viol collectif.
- Nous y voilà.
- Le fantasme du viol qui semble-t-il est répandu d'après toutes les enquêtes, y compris chez les femmes.
- Le fantasme, évidemment, je répète le mot fantasme.
- Eh bien, ce fantasme est un crime contre la morale.
- La police du fantasme est donc en route.
- Quant au maire et l'air du 15e arrondissement, Philippe Goujon, alors ça c'est le pompon.
- Il promet évidemment de tout faire pour faire cesser...
Transcription générée par IA