Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h12, Guy Carlier, vous êtes avec nous donc, Guy, comme chaque vendredi, pour nous dire ce que vous avez retenu de la semaine qui s'achève.
- Bonjour à tous, bonjour Arlette, bonjour Jean-Jacques, bonjour chers amis.
- Vous vous souvenez sans doute du film culte Un éléphant ça trompe énormément, dans lequel Jean Rochefort, qui est cadre dans une administration, un cadre, un bourgeois, mari fidèle, père de famille rassurant.
- Mais cette vie exemplaire vole soudain en éclat, lorsqu'il rencontre Annie Dupéret, dont il tombe éperdument amoureux, au point qu'il n'hésite pas, pour la première fois de sa vie, à trahir sa femme, et à prétexter un congrès inopiné à Londres, afin d'y retrouver Annie Dupéret.
- Et alors on le voit dans l'avion, souriant béatement, l'idée de la nuit merveilleuse qui l'attend, lorsque le commandant de bord annonce qu'en raison des mauvaises conditions météo, l'avion ne pourra atterrir à Londres, et sera dérouté sur Bruxelles.
- Et sur le plan suivant, on voit Rochefort, accablé, perdu dans l'immense salle de transit de l'aéroport bruxellois, et on entend en voix off sa pensée qui dit « Si j'analyse ma vie avec objectivité, je suis contraint d'admettre que j'ai connu des soirées plus glorieuses.
- Vous me pardonnerez, selon préambule humoristique, que je suis destiné à mettre un peu de gaieté dans cette chronique, parce que quand vous me demandez, Jean-Jacques, ce que j'ai retenu de cette semaine, j'ai envie de vous répondre « Si j'analyse ma vie avec objectivité, je suis bien obligé de reconnaître que j'ai connu des semaines plus glorieuses. » Parce que, parce que Louise, à l'énoncé de ce prénom, c'est comme si une main traversait notre thorax pour nous arracher le cœur.
- Putain, je dois faire une chronique d'humour chaque semaine, et chaque semaine j'arrive dans ce studio, avec au fond du cœur une Louise ou une Gisèle Pellicot.
- Marie, le présumé coupable, se prénomme Owen.
- On est déjà obligé d'admettre que c'était mal parti avant sa naissance, lorsque son père a décidé qu'il s'appellerait Owen, du nom d'une gloire éphémère du foot ballon d'or en 2001, il y a 23 ans, l'âge de la merde humaine qui a poignardé à plusieurs reprises une gamine sous prétexte qu'il était énervé d'avoir perdu une partie de sa vie. » Le jeu vidéo.
- Sans transition, mais vous verrez qu'il y en a une, Emmanuel Macron, qui participait à un sommet international consacré à l'intelligence artificielle, a dit « N'ayez pas peur, l'intelligence humaine ne va pas remplacer l'homme. » On n'a pas peur, Emmanuel, et c'est plutôt une mauvaise nouvelle que tu nous annonces.
- Parce que si l'intelligence artificielle ne remplace jamais la connerie humaine, il y aura toujours des Owen, il y aura toujours les autres.
- Parce qu'il y a Owen, bien sûr, mais il y a les autres.
- « L'enfer, c'est les autres », disait Sartre.
- J'ai cité Sartre mine de rien.
- L'enfer, ce sont les autres, les politiques...
Transcription générée par IA