Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h10, Elisabeth Lévy, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Bonjour Elisabeth. Vous souhaitiez ce matin reparler de cette fameuse réforme des retraites et de cette fameuse possibilité d'abroger cette réforme des retraites.
- La gauche pourrait voter l'abrogation de la réforme des retraites avec le Rassemblement National.
- Du moins une bonne partie de la gauche, pas toute la gauche.
- Oui, mais on va faire dans le détail maintenant.
- Vous savez, on le répète depuis des mois, jamais la France n'a été aussi fracturée idéologiquement et politiquement.
- Il y a une majorité totalement introuvable et pourtant, pardonnez-moi, pourtant il y a une idée qui fait contentusse, une grande cause nationale qui rassemble deux Français sur trois, comme disait Valéry Giscard d'Estaing, et qui pourrait aisément, sans doute, recueillir une majorité à l'Assemblée Nationale.
- Il s'agit donc de l'abrogation de la réforme des retraites.
- La retraite votée dans la Sceau-France en mars 1923, après des mois de pleurs...
- 2023, 2023, pas 1923, c'est vrai.
- Je te l'ai dit, en 1923, il y a peut-être une réforme des retraites qui avait été votée.
- Voilà, donc, deux des trois blocs politiques ont inscrit cette promesse au cœur de leur campagne électorale pour les européennes et les législatives.
- Leur ambition pour la France, c'est de nous rendre quelques mois de retraite.
- Franchement, ça fait rêver.
- Donc, le 31 octobre, l'abrogation de cette territoire.
- La règle de loi sera la proposition, en tous les cas, le clou de la niche parlementaire du Rassemblement National.
- Et ça provoque beaucoup d'embarras au Nouveau Front Populaire, comme le racontait très bien un excellent article de Wally Bordas dans Le Figaro.
- Alors, la gauche qui ne vote jamais un amendement proposé par l'URN, mais là, pourtant, beaucoup sont sur la ligne de Fabien Roussel.
- Merci pour l'abrogation.
- Il en coûte, même s'il faut pour cela s'allier au diable.
- Alors, à ce micro, d'ailleurs, Philippe Brun, le député socialiste, vous l'a dit hier, Jean-Jacques, et même Raphaël Arnault, c'était chez vous aussi, n'exclut pas de voter cette abrogation.
- Seule Sandrine Rousseau, semble-t-il, qui sera là tout à l'heure, n'en démord pas.
- Elle ne votera jamais avec Le Pen, au moins, elle est cohérente.
- Oui, et Sandrine Rousseau qui va expliquer, d'ailleurs, et nous expliquer pourquoi, alors que la gauche a demandé, cessé de demander l'abrogation de la réforme des retraites, pourquoi Sandrine Rousseau ne votera pas avec le Rassemblement national.
- Je sens Françoise de Bois...
- Mais attendez, donc...
- Calmez-vous, Françoise de Bois, vous allez revenir.
- Non, ça va, tout va bien, tout va bien.
- Non, non, je le sens, je le sens.
- Mais vous l'avez rappelé, Elisabeth, les Français sont massivement favorables à cette abrogation, sans vraiment connaître, pardon, ce qu'il y a dans la réforme.
- Je vous le dis, moi.
- Et pour moi, c'est tout le problème.
- C'est que nous sommes confrontés à un déni de réel collectif.
- Bon, écoutez, pour moi, c'est simple.
- On vit plus vieux, il...
Transcription générée par IA