Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Elisabeth Lévy, bonjour. Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Alors, nous revenons sur l'attentat terroriste qui a fait un mort et sept blessés à Mulhouse.
- Alors, qu'est-ce que vous voulez dire ? Évidemment, on s'habitue, parce qu'il n'y a pas une semaine, en réalité, sans qu'il y ait un attentat islamiste en Europe, qui est généralement commis par un demandeur d'asile ou un réfugié.
- Alors, la singularité, je dirais, de celui-là, c'est que le régime a le sang de ce héros portugais, Lino.
- Je sais qu'il s'appelait Lino, mais je n'ai pas noté son nom, désolé.
- Donc, en tous les cas, si ce monsieur est mort, je crois qu'il y a des gens à Alger qui en sont absolument responsables.
- Bien sûr, on peut, comme d'habitude, dire qu'il y a les failles de notre droit, qui interdit d'incarcérer, en réalité, un homme qui était jugé dangereux en attente d'expulsion.
- Mais, il semble que cette fois, les services de l'État aient fait leur boulot, qu'il n'y avait pas de trou dans la raquette.
- Le problème, c'est la raquette elle-même, bien sûr.
- Alors, parce que ce Brahim A, donc, a été refusé, donc, dix fois, d'après le ministre de l'Intérieur.
- Dix fois, on leur a dit, soyez sympathiques, reprenez-les.
- Et dix fois, ils ont dit non.
- En gros, ce pays, quand même, interdit son territoire à l'un de ses ressortissants.
- Donc, il piétine, parce que c'est quand même un droit d'entrer dans son pays.
- C'est un droit fondamental.
- Et bien, donc, ces droits fondamentaux sont piétinés.
- Mais, évidemment, il n'y a pas de Cour européenne des droits de l'homme à l'horizon.
- C'est à nous de nous débrouiller, donc, avec des malfrais et des tueurs à qui nous ne devons strictement rien.
- Et Boilem Sansal, un otage français, a entamé hier une grève de la faim.
- Vous savez pourquoi ? Parce que les Algériens lui demandent de changer d'avocat et d'en prendre un qui ne soit pas G.
- Vraiment, c'est le pompon, ce régime.
- Alors, bien sûr, Bruno Retailleau, Patrick Stefagnini, Jordan Bardella, enfin, toute la droite, en réalité, appelle à changer de ton et à créer un rapport de force.
- Amen.
- Oui, parce que ça fait des mois que j'entends ça.
- Oui, ben exactement.
- L'affaire Sansal aurait dû entraîner des sanctions financières.
- Je ne sais pas moi.
- L'affaire Sansal aurait dû...
- Je ne sais pas moi.
- J'allais être presque...
- J'allais être un peu trop radical.
- Non, mais bien pire.
- Renvoi des ambassadeurs, on remet au niveau des chargés d'affaires.
- Il fallait faire la totale.
- Les sanctions.
- Le gel des visas.
- La permetture des consulats.
- Parce qu'en plus de Boilem Sansal, ils nous font tous les deux matins, maintenant, le chantage aux OQTF pour lesquels ils exigent des laissés-passer consulaires qu'ils ne donnent pas, alors que ces gens ont des papiers en bonne et due forme.
- Bon, la question, Jean-Jacques, en réalité, ça n'est pas ce qu'il faut faire.
- Tout...
Transcription générée par IA