Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- 14h tout à l'heure, autour de François Bayrou, se tiendra le comité interministériel sur l'immigration.
- Et pour vous, Maxime Miedot, c'est une bonne chose.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Évidemment que c'est une bonne chose parce que c'est quand même un sujet sur lequel on a besoin d'avoir une ligne au sein du gouvernement.
- On a déjà perçu depuis l'arrivée de François Bayrou à Matignon des tensions, notamment lors du débat, rappelez-vous, sur la suppression du droit du sol à Mayotte.
- On se rappelle de la tribune, Manuel Valls, Sébastien Lecornu, Bruno Rotailleau, dans le Figaro notamment, pour affirmer que c'était nécessaire face à une Elisabeth Borne gênée qui plaidait parce que, je cite selon elle, d'autres solutions existaient, tandis qu'une partie du personnel politique s'inquiétait d'un éventuel élargissement du débat à tout le territoire.
- On a vu à quel point sur les bancs de l'Assemblée Nationale cela pouvait susciter de l'inquiétude.
- Et puis on se souvient aussi du malaise suscité par les propos de François Bayrou, sur le fameux sentiment de submersion migratoire, c'était sur LCI, levée de bouclier immédiate, alors non seulement dans le camp adverse, mais également dans son propre camp.
- On se rappelle des propos de Yoël Braun-Pivet qui avait déclaré qu'elle n'aurait jamais tenu ses propos parce que ça la gênait, on parlait avant tout d'hommes, de femmes, de pays, de la France qui avait accueilli ces différentes personnes.
- Et rappelez-vous, même Gérald Darmanin, pourtant adepte du langage franc, avait préféré nuancer en parlant d'un sentiment et en insistant sur ce sentiment de submersion, une réalité personnelle.
- Perçu, avait-il dit, par une grande partie des Français.
- Et puis alors, je ne vous parle même pas de l'idée du référendum sur l'immigration.
- Lors de ses voeux, le président de la République, Emmanuel Macron, avait évoqué ce fameux outil magique pour trancher les grands sujets et beaucoup avaient immédiatement supposé qu'il parlait d'immigration.
- On a appris depuis que ça ne serait pas le cas.
- Mais au sein du gouvernement, Bruno Rotailleau y est favorable, François Bayrou est sceptique et Gérald Darmanin rappelle que le peuple doit être écouté.
- Donc vite, vite, vite, à 14h, il faut un phare gouvernemental.
- Cette question allumait les lumières.
- Oui, mais au milieu de tout cela, il y a un sujet omniprésent d'actualité, c'est l'Algérie.
- L'Algérie. Et plus encore après l'attentat de Mulhouse.
- Ça c'est sûr. Donc vous appelez ça comme vous voulez.
- Les pieds dans le pied, le caillou dans la chaussure, l'éléphant dans le magasin de porcelaine.
- Mais ce sera le sujet au cœur de la réunion.
- Vous l'avez rappelé, Jean-Jacques, surtout après l'attentat de Mulhouse, dont on rappelle que le coupable avait été refusé dix fois alors qu'il souhaitait être expulsé par le gouvernement français.
- Refusé dix fois.
- Refusé dix fois par l'Algérie.
- Et clairement, on va voir s'affronter la ligne Rotailleau contre la ligne Barreau.
- D'un côté, Bruno Rotailleau, ministre de l'Intérieur, place Beauvau, qui estime que l'Algérie...
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