Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h13, merci d'être avec nous. Elisabeth Lévy, bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Revenons sur les funérailles des enfants Bibas et de leur mère assassinée par le Hamas.
- Oui, j'ajoute juste avant de commencer qu'hier, dans les quatre dépouilles qui ont été remises aux autorités israéliennes, il y avait celle de Hoad Ayalomi, le dernier franco-israélien.
- Mais sinon, je reviens aux enfants Bibas.
- Et qu'est-ce qu'on peut dire de plus, Jean-Jacques, que le regard de ces deux roucarières et de leur mère, qui nous implorent de ne pas les oublier, je ne sais plus dans quel article j'ai lu cette citation d'Emigwe, qui dit que les petits cercueils sont les plus lourds à porter.
- Et oui, et bien quand ils sont particulièrement pesants, ces cercueils, quand ils contiennent les dépouilles de deux gamins exécutés à main nue, c'est ce qu'a dit l'armée, contrairement évidemment aux allégations du Hamas.
- Et vous poserez certainement évidemment la question à Arima Hassan.
- Ils ne sont pas morts sous les bombes, donc ils auraient été tués, ils ont été tués.
- Quelques jours après le relèvement en octobre, donc Fir, qui avait neuf mois, n'a jamais eu d'anniversaire.
- Et Ariel avait quatre ans.
- Et ils ont été assassinés, il faut le dire, parce qu'ils étaient juifs, comme Myria, Marie et Gabriel, tués en 2012, dans leur école de Toulouse, et comme l'enfant du ghetto mis en joue par un soldat, on connaît cette photo célèbre.
- Alors moi j'ai été comme vous, je pense, comme beaucoup de gens, bouleversé par cette image poignante d'un cortège qui a traversé un pays endeuillé, salué par une fourle immense et silencieuse, par une forêt de drapeaux.
- Et j'ai été aussi frappé par le contraste terrestre, terrible avec la mise en scène obscène de leur départ de Gaza.
- On a vu des hommes masqués qui vociféraient, armes et poings levés, une foule qui grondait, et pire que tout, pire que tout Jean-Jacques, des enfants dansant sur une estrade, oui, voilà ce qu'est le Hamas, c'est des gens qui font danser des enfants devant la dépouille d'autres enfants.
- Alors des enfants palestiniens sont morts aussi, à Gaza et ailleurs.
- Oui, et je voulais aussi le rappeler bien sûr, parce qu'on doit les pleurer, comme on doit pleurer ces enfants qu'on est en train de tuer, de tuer de l'intérieur en les élevant dans la haine, la rage et le culte de la mort.
- Oui, on peut évidemment critiquer la façon dont Israël a mené cette guerre, mais c'était une guerre existentielle, il s'agissait d'empêcher, il faut empêcher de nouveau cet octobre, et la guerre, eh bien oui, tue.
- Les enfants de Gaza sont morts parce que le Hamas les a sacrifiés, les a exposés au bond, quand ces combattants se planquaient dans les tunnels, c'est quand même la seule armée au monde qui fait ça, protéger ses soldats et exposer ses civils.
- Hier soir, Jean-Jacques, comme des...
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