Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 8h14 et Elisabeth Lévy, bonjour.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- Vous avez écouté le président Emmanuel Macron hier soir, c'était un quart d'heure.
- Ça a été assez rapide quand même.
- Alors comment vous l'avez trouvé ? Sur la forme et le fond.
- D'abord je suis bon public.
- Sur la forme, il était en costume noir.
- Oui, vous vouliez quoi qu'il fût ? Vous vouliez qu'il fût en t-shirt kaki ? Non mais très souvent il a des costumes qui sont plutôt bleu marine.
- Et là c'était noir.
- Vous êtes plus l'analyse de la forfreluche, je vous la laisse.
- Non mais ça a du sens, c'est vrai qu'il a raison.
- J'ai oublié de le dire.
- Je pourrais commencer.
- Allez-y, allez-y.
- Françoise a déjà parlé.
- D'abord je dois vous dire que j'ai un peu évolué dans la nuit.
- Parce que moi je suis assez bon public.
- Puis ce matin j'étais déjà un peu redescendu.
- Enfin bon, on sait que...
- C'est son rôle préféré.
- En vrai on sait qu'il adore jouer aux chefs du monde et aux chefs de guerre.
- Bon là quand même on parle de vraie guerre.
- C'est pas le Covid parce que tout le monde a ressorti le Covid.
- Mais non, là il y a une véritable guerre pas trop loin.
- Néanmoins j'ai trouvé qu'il était quand même un peu trop dramatique.
- Parce qu'en fait il expliquait qu'il voulait apaiser l'inquiétude des Français.
- Je ne suis pas sûr que les Français soient pétrifiés d'inquiétude en réalité.
- Mais c'est sûr qu'après l'intervention d'hier...
- Il n'avait pas peur, il avait un peu plus peur.
- Alors bon, je vais vous dire un peu sur quoi j'étais d'accord.
- Il a raison de dire que l'avenir de l'Europe ne doit pas se décider à Washington.
- Ça fait dix ans que nous sommes beaucoup à le dire.
- Et on aurait dû agir en conséquence depuis longtemps.
- Alors la Russie est une menace pour la France.
- Ça c'est autre chose.
- Parce que bien sûr il a eu raison de lister toutes les manifestations de la guerre hybride que nous mènent les Russes.
- Que mènent les Russes dans plein de pays.
- Les manipulations numériques, les opposants.
- Tous les coups tordus à la soviétique que nous connaissons.
- Et on ne peut pas croire Poutine, on ne peut croire personne.
- D'ailleurs on ne peut pas croire non plus M. Merz ou qui que ce soit dans ce bas monde des relations internationales.
- Mais c'est vrai que particulièrement on ne connaît pas les intentions de Poutine.
- Et par ailleurs la Russie n'a pas perdu.
- Mais contrairement à ce qu'on nous dit, elle n'a pas non plus gagné la guerre.
- Je ne suis pas sûr que la Russie d'aujourd'hui nous fasse peur.
- Simplement quand on parle d'armée, on se prépare à 10 ans.
- Il a tort à mon avis de laisser entendre qu'on pourrait se retrouver en guerre avec la Russie.
- Sur l'envoi de troupes, il n'a pas été assez clair.
- Parce que bien sûr il faut tout de suite dire que ce sera des troupes non combattantes.
- Mais à vrai dire, même non combattantes, je ne suis pas sûr que Vladimir Poutine accepte dans un accord qui n'est pas négocié par la France et par l'Europe, de laisser ses troupes, des troupes européennes, en Ukraine.
- Et comme c'est nous, nous ne sommes pas à la table des négociations.
- Mais enfin il aurait surtout dire, ça parce que la tendance chez nous majoritaire, c'est que ce n'est pas nos oignons qu'on entend très souvent.
- Eh bien si, c'est quand même un peu nos oignons.
- Ou alors on accepte effectivement d'être des spectateurs de l'histoire.
- Alors il y a quand même un truc qui m'a vraiment énervé.
- C'est notre merveilleuse conception de la liberté d'expression qui est tellement supérieure à celle des Américains.
- Parce que chez nous on interdit plein de trucs.
- Ça c'est vraiment...
- On a une belle conception de la liberté d'expression.
- La preuve, on vient de fermer en France une chaîne de télévision.
- Ce qu'on ne fait pas en Amérique, me semble-t-il.
- Mais bon, en tous les cas, franchement j'ai trouvé ça un peu...
- Mais globalement, vous avez...
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