Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- 8h14, Elisabeth Lévy est avec nous. Bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Ce 8 mars, samedi dernier, nous allons y revenir parce que ce 8 mars a été l'occasion de règlement de compte entre féministes.
- Le 8 mars, c'est la journée du droit des femmes.
- Oui, alors d'habitude, c'est un festival de pleurnicherie en tout genre sur le sort terrible des françaises.
- Pire qu'en Afghanistan, depuis deux ans, ces pleurnicheries sont tout de même un peu éclipsées.
- Malheureusement, dirais-je, on n'a pas gagné par la compromission d'une partie du mouvement féministe avec l'antisémitisme.
- Alors, vendredi soir, il y avait cette marche nocturne féministe radicale, je respire, organisée par des cryptos djihadistes proches du FPLP, très relayée par les insoumis.
- Elle avait été interdite par la préfecture, elle a été autorisée par la justice et le mot d'ordre, je ne sais pas en quoi c'est très féministe.
- C'était l'intifada, la libération de la Palestine, de la mer au Jourdain.
- Ces féministes devraient aller voir à Gaza comment peut-être elles seraient traitées.
- Mais passons.
- Donc, samedi, il y avait la grande manif de la gauche, où Françoise était.
- Donc, que Libération a décrit comme un grand mouvement de résistance féministe.
- Alors, malheureusement, ce grand mouvement de résistance s'est débrouillé pour expulser, ou pour vraiment mettre à l'écart, le collectif Nous Vivrons, qui défend les victimes du 7 octobre, et Némésis, le collectif Némésis, qui est extrême-droitisé, parce qu'il dénonce les agressions sous OQTF.
- Eh bien, on ne peut pas se dire féministe et de droite, apparemment, mais on peut se dire féministe et insulter les victimes du 7 octobre, qui ont été violées et suppliciées par ce que juivent.
- Alors, il faut quand même préciser, puisque d'ailleurs vous la recevez, que Marine Tondelier et Sandrine Rousseau, sur ce point du 7 octobre, sont beaucoup plus claires que leurs camarades ou ex-camarades insoumis.
- Daniel Le Bono, par exemple, et Arcilia Soudet étaient, vous savez que chionnettes, François.
- Ce féminisme post-metoo, si vous voulez, qui est celui maintenant de la nouvelle génération, alors il défend les footballeuses voilées, mais il est très timide pour les iraniennes, les afghanes et les françaises qui subissent la loi du quartier, parce que dénoncer tout cela, ce serait raciste, le danger pour les femmes.
- Comme nous l'expliquait Libération, encore, ce n'est pas l'islam radical, bien sûr que non, vous êtes raciste si vous pensez ça, mais l'instrumentalisation de l'extrême droite et l'international réactionnaire, c'est Trump qui menace les femmes françaises.
- Oui, bref, ce féministe dénonce le patriarcat là où il a disparu et ne le voit pas là où il sévit, d'ailleurs.
- Et je voudrais dire quand même que leur principale boutique associative s'appelle aujourd'hui, nous toutes, eh bien, je dis non, pas moi.
- Oui, mais il y a d'autres féministes, comme les signataires d'une tribune dans le journal La Tribune du Dimanche.
- Oui, bien sûr, alors d'ailleurs c'est un clivage qui commence à être ancien, depuis au moins, depuis le wokisme en réalité.
- Alors donc cette tribune s'intitulait Un autre féminisme est possible, elle a été initiée par Agnès Jaoui, Caroline Foresté, Delphine Horvilleur, le rabbin Delphine Horvilleur, et elles n'y vont pas de main morte, ça il faut dire, elles sont.
- Elles sont courageuses, elles disent que le féminisme est instrumentalisé de façon caricaturale et sectaire, je voulais une phrase, au nom de l'indigénisme, d'une prétendue intersectionnalité, ou par pur esprit partisan, un féminisme totalitaire, un totalitaire, tente à parler au nom de tout, elles appellent donc, elles en appellent donc, pardon, un féminisme universaliste qui dénoncerait tous les oppresseurs et les agresseurs, même quand ils sont racisés, et respecterait la présomption d'innocence.
- Bon, évidemment, là c'est une attaque à peine voilée, contre votre invitée Sandrine Rousseau, parce qu'elle, elle n'en démord pas dans l'affaire Bayou, il a beau avoir été innocenté par la justice, par le tribunal populaire des Verts, elle pense qu'il est coupable.
- Eh bien nous verrons ce qu'elle dit à ce propos, parce qu'elle ne s'est pas exprimée publiquement depuis l'affaire Bayou.
- Eh bien ça va être très intéressant.
- C'est la première fois qu'elle s'exprime, tout à l'heure, sur l'antenne de...
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