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Le torchon brûle entre Emmanuel Macron et Michel Barnier


Le torchon brûle entre Emmanuel Macron et Michel Barnier : écoutez la chronique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h12, merci d'être avec nous, Françoise Degoy est là, bonjour Françoise.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Bon vous étiez là, Elisabeth Lévy est là aussi, vous étiez là tout à l'heure, vous êtes toujours là finalement.
- Et comme lui.
- Et on sent, mais vous voulez que je vous dise, on est très heureux que vous soyez là.
- Nous aussi on est heureux d'être là.
- C'est bien parce qu'il faut qu'on transmette ça à nos auditeurs, à nos auditrices qui sont heureux d'être avec nous aussi le matin.
- Vous le savez, c'est une parole libre, vous le savez, on dit les choses, on est d'accord, on n'est pas d'accord, c'est comme ça.
- Eh bien, deux hommes commencent à être en désaccord.
- Et oui, Michel Barnier et Emmanuel Macron.
- Mais que se passe-t-il ? Est-ce que le torchon commencerait à brûler entre les deux ? Hier nous parlions de tiraillement, Françoise Degoy vous avez des informations ce matin, nous pouvons parler de bataille ouverte entre le Président de la République et le Premier Ministre.
- C'est Jean-Jacques, il ne faut pas semblant, je ne sais pas si vous avez...
- Vous avez vu la journée d'hier et je n'ai pas le souvenir déjà d'un Premier Ministre de cohabitation à peine nommé et sans gouvernement surtout, hein Jean-Jacques.
- Entré en conflit si directement et si publiquement avec le Président de la République et son ex-majorité.
- C'est absolument inédit et c'est tellement rugueux que hier soir l'entourage de Michel Barnier laissait entendre à beaucoup de journalistes, dont moi, qu'il pouvait même jeter l'éponge à tout moment s'il n'avait pas les moyens de gouverner.
- Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ? Ben moi si, Jacques Chirac, 25 août 1976, là que la porte au nez de Valéry Giscard d'Estaing, je n'ai pas les moyens de ma politique.
- Vous savez, c'est une geste, c'est un geste assez fréquent en politique.
- Nous n'en sommes pas...
- Ça a l'air réussi d'ailleurs, Jacques Chirac.
- Oui, nous n'en sommes pas encore là, mais la journée d'hier a fonctionné comme un véritable précipité chimique.
- C'est d'abord Gérald Darmanin qui allume la mèche en déclarant que la ligne rouge, c'est l'augmentation des impôts.
- Et Michel Barnier, là on tombe tous de l'arbre, qui lui répond publiquement « J'ai hérité d'une situation budgétaire très grave ».
- Là, ça ne vous rappelle rien encore, comique de résidence.
- Répétition 1, août 2007, je suis à la tête d'un État en faillite.
- François Fillon, à peine nommé, qui avait fait tousser Nicolas Sarkozy.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
- Hier, c'était la soupe à la grimace entre le Premier ministre et le Président à l'Élysée.
- Des témoins de la scène ont dit « ça a grincé ».
- On n'est pas aux portes qui claquent, mais ça coince.
- Barnier veut augmenter les impôts car il ne voit pas comment il peut faire autrement.
- Macron refuse net.
- Comment on peut imaginer, du coup, Jean-Jacques, que cet attelage passe le mur du...

Transcription générée par IA

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