Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h14, merci d'être avec nous, nous sommes avec Jean-François Akili.
- Jean-François, vous avez envie de nous parler de la situation internationale, de la situation nationale ? Ben oui, parce que je parle tellement d'international, entre l'Ukraine, la Russie, l'Algérie, etc.
- Nous parlions de l'Algérie tout à l'heure avec Françoise, que nous allons revenir au national avec vous et au fameux débat sur la retraite.
- La retraite à 62 ans, les propos de François Bayrou.
- Vous avez entendu l'UDP qui dit, je terminais la conclave, terminé, 62 ans pour nous, non, non, non, non, il faut au moins 64 et peut-être même plus.
- Peut-être même plus. Alors, la menace de censure du gouvernement est donc de retour.
- Oui, et cette réforme des retraites, c'est une...
- C'est une malédiction. Il y a de quoi faire tomber 5 ou 6 gouvernements dans les prochaines années.
- C'est une prédiction signée Michel Rocard, 1991. C'était son livre blanc, question déjà explosive à l'époque.
- Il a écrit autre chose, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand.
- L'âge du départ à la retraite se constate plus qu'il ne se décrète.
- Il avait tout dit, il était prémoniteur de bout en bout, alors 34 ans plus tard, on en est toujours au même point.
- C'est le non-NOR.
- C'est la semaine de François Bayrou, dimanche sur France Inter.
- Non au retour aux 62 ans, pas question de revenir en arrière.
- Dans le contexte dans lequel on est tranché, le Premier ministre, celui d'aujourd'hui.
- Et depuis, c'est le feu. Les syndicats parlent de trahison, ils réclament des comptes.
- Non, pas tous, la CGT.
- Pas tous.
- Pour l'instant, le CFDT est reçu aujourd'hui.
- Le conclave, il a quand même du plomb dans l'aile.
- Le conclave a du plomb dans l'aile, oui, ça c'est sûr.
- Et puis, dans l'interview dominicale, le Premier ministre, il piétine le dialogue social, tout en expliquant avec conviction qu'il faut associer les partenaires sociaux, qui sont trop souvent écartés depuis des années, et en même temps.
- C'est ce qu'il vient de faire lui-même, de piétiner, en disant, vous avez la main, attention, pas de retour en arrière.
- Il y en a un qui a mis du plomb dans l'aile au conclave, c'est Edouard Philippe aussi.
- Dimanche, dans son discours, vous l'avez remarqué.
- Mais attention, peut-être que l'opinion publique a évolué sur la question de l'âge de départ à la retraite.
- Ça, je ne sais pas.
- François Bayrou ne vient-il pas de réactiver la machine à censurer ? Alors, tout seul comme un grand, le Parti Socialiste, on va voir, qui n'exclut pas de voter, ça a été dit, ça est là, une éventuelle censure.
- Jérôme Getsch va nous dire.
- Ce qu'il va nous dire, le porte-parole, il est là tout à l'heure.
- Le Rassemblement National, il ressort la menace, mais quand ? Jusqu'à où est la fenêtre de tir ? Personne ne sait.
- Le Rassemblement National, pardon, je vous coupe toujours, est très embêté.
- Parce que sa position, retour à 62, à 60 ans, elle ne tient plus aujourd'hui, dans l'opinion publique.
- Donc, que faire ? L'électorat de droite est très divisé là-dessus.
- Oui.
- Alors, ce qu'il y a, c'est que François Bayrou, vous l'aviez dit, payait Edouard Philippe dimanche.
- Edouard Philippe qui avait dit que le conclave n'avait plus d'objet, qu'il fallait avancer sur le réarmement.
- Bayrou, donc, se fabrique même des ennemis au sein de la Macronie.
- On va attendre ce qui va se passer tout à l'heure aux questions au gouvernement, à l'Assemblée Nationale.
- Ce sera l'épreuve du feu.
- Ah, ça va boxer, là, je pensais.
- Pourquoi est-ce que François Bayrou s'est-il mis dans cette situation ? Et pourquoi maintenant ? Alors, pourquoi maintenant ? Parce que le contexte dont il a parlé, c'est celui de la guerre.
- La guerre en Ukraine, des conséquences en Europe.
- Les 100 milliards à trouver, 100 milliards pour le réarmement, c'est la volonté d'Emmanuel Macron.
- Alors que les caisses sont désespérément vides et qu'il faut sauver à terme le système des retraites.
- Je rappelle le chiffre de la mission flash de la Cour des comptes.
- Déficit 15 milliards en 2035, 30 milliards en 2045.
- Il y a...
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