Guy Carlier : "Antoine Armand n'est pas une flèche"

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h12, Guy Carlier, c'est le vendredi.
- Oui, le vendredi sur Sud Radio, nous retrouvons Guy Carlier avec un immense plaisir.
- Bonjour Guy.
- Plaisir partagé, bonjour Arlette.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Arlette est avec nous aussi, évidemment.
- Bonjour à tous.
- Mais oui, Guy, depuis quelques jours, au cœur de l'actualité, et c'est le nouveau ministre de l'économie qui a lancé le débat, est-ce que le Rassemblement National fait partie de l'arc républicain ? Je vous pose la question, Guy Carlier.
- Eh oui, c'est le thème de cette chronique, mais tout d'abord, permettez-moi de revenir une semaine en arrière, en quittant ce studio vendredi dernier, à la fin de la matinale.
- J'étais de bonne humeur, ma chronique s'était bien passée, j'étais particulièrement fier de ma punchline de fin de chronique, et ce n'est pas pour la rappeler ici, vous allez le comprendre, que je la cite.
- Je lisais donc les messages que venaient de m'envoyer des proches qui me félicitaient d'avoir dit la ville de Lyon, a décidé de débaptiser la place d'Abbé Pierre comme nouveau nom, je propose qu'on la baptise Gisèle Pellicot.
- Je me suis même mis à siffloter, ce qui est le signe chez moi d'une béatitude satisfaite.
- Je sifflotais, disais-je, lorsque des coups de klaxon m'indiquant que le feu était passé ouvert m'ont brutalement ramené à la réalité, tandis que comme un coup de karcher sur mon égo, ma béatitude satisfaite a laissé place à la honte.
- Eh oui, comme à chaque fois que j'ai un problème de conscience, je me suis rendu compte que pour faire un mot, j'avais oublié et je n'avais pas pensé une seule seconde vraiment à cette femme.
- C'était juste l'écume des choses.
- Et comme à chaque fois que j'ai un problème de conscience, je me suis demandé que penserait Vincent Lindon sur le sujet.
- Oui, parce qu'au fil des années, j'ai pris l'habitude de suivre les imprécations de Vincent Lindon.
- Vous savez, quand il vient, les mâchoires serrées à chaque sortie de film.
- Il vient faire sa promo grâce à un buzz.
- Vincent Lindon, c'est 10 sur l'échelle de Richter, de la bien-pensance.
- Il a les yeux légèrement plissés pour accentuer sa concentration.
- Le regard fixé à l'horizon, les mâchoires serrées, il délivre cette pensée humaniste et parvient sans peine à vous convaincre d'aller voir son film.
- Ce matin, donc, la France a besoin de Vincent Lindon.
- Et je viens au thème de cette chronique, au sujet de l'arc républicain.
- Pour manque de chance, il n'est pas en promo.
- Il va donc nous falloir attendre la sortie.
- De son prochain film, pour qu'il réponde à la question que la France entière se pose.
- Le Rassemblement National fait-il partie de l'arc républicain ? Question récurrente que posent les journalistes paresseux qui n'ont pas suffisamment travaillé leur interview.
- Un homme politique qui se retrouve en panne de questions.
- 10 minutes à meubler, alors il pose ses questions.
- L'autre en face prend des pauses, fait...

Transcription générée par IA