Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Le mercredi, vous retrouvez Maxime Liedot et Jean-François Killy.
- Maxime Liedot, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Maxime, vous êtes allé au Salon Mondial de l'Automobile.
- À Paris.
- Vous êtes fasciné, dites-moi.
- Oui, clairement, d'autant que les chiffres autour de cet événement sont hallucinants.
- C'est 6 halls, 70 000 m² à l'intérieur, 15 000 m² à l'extérieur.
- C'est 50% de la surface supplémentaire par rapport à l'édition 2022.
- Et quand je lis ces chiffres, je me pose la question, tout ça, pourquoi ? Il est quand même évident que la bagnole, c'est plus ce que c'était.
- On n'est plus à l'époque de Pompidou Premier ministre qui rangeait la Porsche au garage pour mieux rentrer à l'Elysée avec la DS.
- Le symbole de la voiture, synonyme de liberté, de vitesse, de course, n'existe plus.
- Si elle est naturellement indispensable pour un bon nombre de gens, y compris les gens qui nous écoutent, Jean-Jacques, les auditeurs de Sud, c'est clairement aujourd'hui davantage un synonyme de privilège.
- Il y a d'ailleurs eu un excellent...
- Il y a eu un bon bouquin sur ce sujet il y a quelques semaines à l'Observatoire qui s'appelle « Voiture électrique, ils sont tous devenus fous ».
- En 2023, par exemple, le prix moyen d'une voiture neuve en France, c'est 35 474 euros.
- C'est une augmentation de 2 000 euros sur seulement un an.
- Vous vous souvenez de la basique Renault Twingo à 8 000 euros en 2010 ? Aujourd'hui, elle dépasse les 17 000 euros.
- On est quand même très loin de la bagnole accessible.
- Et si vous vous sentez écolo dans l'âme, demain, Jean-Jacques, vous avez envie d'investir dans une hybride rechargeable, il faudra en moyenne débourser 59 000 euros.
- Alors, outre le prix, qui a envie de payer une telle somme pour ne pas avoir l'assurance de rouler partout ? Faut-il rappeler ici la création par l'État, parce qu'il n'y a que l'État pour créer quelque chose comme ça, qui a mis en place les fameuses zones à faible émission, les fameuses SZFE.
- Pour ceux qui m'écoutent et qui n'en sont qu'à leur premier café, j'explique, en 2021, il y a eu une loi qui a obligé la mise en place de zones autorisées uniquement pour des véhicules qui polluaient très très peu.
- C'est ce qui a donné lieu aux étiquettes, les critiquaires.
- Et dans ça, c'est obligatoire, dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants, et ça doit être mis en place avant la fin de cette année.
- Donc si vous suivez bien, ça veut dire qu'à fond, la fin de cette année 2024, vous aurez 14 millions de véhicules totalement exclus des villes concernées, laissant en gros, sur le carreau, 40% des automobilistes actuels.
- Et pour vous, mais c'est une réalité, l'État ne fait qu'encourager cette tendance.
- Enfin, il suffit de regarder ce que s'amuse.
- À faire le nouveau gouvernement dans son budget.
- L'histoire du malus écologique, en réalité, il va...
Transcription générée par IA