single-emission.php

Par

Déficit budgétaire : La faute à l’incompétence ?


Déficit budgétaire : La faute à l’incompétence ? Écoutez la chronique d'Elisabeth Lévy

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Elisabeth Lévy, bonjour. Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Vous allez bien, Elisabeth ? Et si nous parlions finances ? Mieux que les finances de l'affrontement.
- Ça y est, ça commence. Ça y est, on est parti.
- D'ailleurs, à l'Assemblée Nationale, les discussions ont commencé en commission.
- Là, les premières mesures ont été prises.
- Nous y reviendrons avec Maude Bréjon qui est porte-parole du gouvernement tout à l'heure.
- Mais la commission des finances qui se transforme en commission d'enquête.
- Sur le dérapage des comptes publics.
- Alors je fais un petit rappel, bien que tout le monde connaisse maintenant religieusement ces chiffres.
- Le déficit annoncé dans le budget, c'était 4,4% du PIB.
- Il a été relevé quand même en cours d'exercice à 5,1%.
- Et on est arrivé à ces fameux 6%.
- Et la différence, ce sont ces 60 milliards qu'il faut trouver en urgence.
- Alors bien sûr, moi je trouve qu'il faut vraiment qu'on sache comment ce dérapage est arrivé.
- Mais en attendant… C'est déjà devenu une arme de la guéguerre politique.
- Parce que la musique qui monte, c'est « Ils ont menti, ils ont maquillé, ils savaient, ils n'ont rien dit.
- Des trémolos sur la transparence en veux-tu, en voilà. » Et alors moi je trouve ça assez rigolo, si vous voulez, cette obsession du mensonge.
- Parce que, bon, en dehors de ces questions, pour moi le mensonge c'est l'huile dans les rouages de la vie sociale et publique.
- D'ailleurs, Françoise, essayez de dire tout ce que vous pensez pendant une journée.
- Non, c'est impossible, c'est du sûrement.
- Et c'est aussi une stratégie politique le mensonge.
- La gauche raconte qu'elle a gagné les élections, personne ne hurle qu'on doit la vérité aux électeurs.
- Bon, en l'occurrence, sérieusement, je crois quand même qu'il faut arrêter le délire.
- Je ne crois pas que nos gouvernants aient menti volontairement ou encore moins falsifié.
- Ils ont laissé filer, ils ont regardé ailleurs, comme on fait toujours dans ce pays.
- Bruno Le Maire a demandé à un collectif budgétaire en cours de route, Emmanuel Macron a refusé parce que lui il prend un peu ça par-dessus.
- Surtout pour des raisons électorales.
- C'est ce que j'allais dire, et que les européennes étaient en train d'arriver.
- Oui, mais il a un petit côté, il a tendance à suivre.
- Oui, oui.
- Mitterrand, phrase de Mitterrand à Michel Rocard.
- Bien sûr, enfin, phrase de De Gaulle au départ.
- Oui, et reprise par Mitterrand.
- Et ils sont un peu comme ça, nos présidents, inspecteurs des finances ou pas, si vous voulez, ça va suivre.
- Il y avait les européennes.
- Et puis en plus, on l'oublie, mais il y a eu deux mois de vacances du pouvoir.
- Personne ne se sentait investi de ça.
- Et il n'y avait pas de Premier ministre à qui rendre compte.
- Bref, peut-être sont-ils… Si la compétence, ce...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/