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Macron/Retailleau : la rencontre de deux mondes


"Macron/Retailleau : la rencontre de deux mondes" : écoutez la chronique d'Elisabeth Lévy

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Soyez libres, 8h12 sur Sud Radio, Elisabeth Lévy, bonjour.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- Alors après le premier tête-à-tête, Macron-Retailleau, c'était hier, on a parlé de la rencontre de deux mondes en quelque sorte.
- Oui, la rencontre de deux mondes, c'est un peu l'histoire.
- C'est un peu comme vous et François Debois dans un instant.
- C'est ça, la rencontre de deux mondes, c'est un peu l'histoire de ce gouvernement.
- Cher Patrick, c'est Michel Barnier qui succède à Gabriel Attal, donc le plus vieux, le plus jeune.
- C'est notre jeune président qui est quand même un peu sur la touche.
- Le monde d'avant qui est plébiscité par les Français.
- Il faut dire que si le monde d'avant, c'est la courtoisie, la politesse, le respect de l'adversaire, la discorde civilisée, on aimerait bien que ce soit aussi le monde de maintenant.
- Donc après la passe d'armes, vous savez, entre Emmanuel Macron et Bruno Retailleau sur l'immigration chance pour la France, Bruno Retailleau n'étant pas tout à fait d'accord, eh bien la rencontre entre les deux aurait pu être frontale.
- Mais d'après ce que j'en sais, comme petite souris, eh bien non, ça n'a pas été le cas.
- D'abord parce qu'ils ont en commun d'être tous les deux des gros bosseurs qui connaissent bien leur dossier.
- Alors d'après ce qu'on dit de cette rencontre, c'était très précis, plutôt technique, c'était plutôt sur la stratégie et pas tellement sur les polémiques.
- Et d'ailleurs l'immigration n'a pas été au centre de la discussion de sorte qu'on ne sait toujours pas, enfin on n'ose pas savoir.
- Ce que le roi Dieu en même temps pense vraiment sur le sujet.
- Le roi Dieu en même temps, cher François, c'est...
- Vous voulez parler de la loi immigration, quoi.
- Et c'est ça. Alors est-ce qu'elle verra le jour ? La prochaine loi immigration ? Alors écoutez, paradoxalement, parce que tout le monde va vous dire non, rien ne se passera, etc., il n'y aura pas de budget.
- Moi, j'ai quand même le sentiment que, compte tenu de cette situation, eh bien les planètes sont pourtant alignées pour que les choses avancent sur ce dossier.
- D'abord, le RN n'a aucun intérêt à faire tomber ce gouvernement parce que, d'abord, je pense qu'ils n'ont pas intérêt pour le calendrier.
- Puis il faudrait en plus assumer qu'il n'y a pas d'intérêt pour le calendrier.
- Puis qu'ils les amènent plus ou moins, qu'ils font la courte échelle à la gauche.
- Je ne crois pas que ce soit leur intérêt.
- Et les attalots macronistes, ou attalots attalistes, je ne sais pas comment il faut dire, François, me dira, c'est quand même difficile de s'opposer à des mesures régaliennes quand, en plus, quand on a été le champion anti-Abaïa de la République, etc.
- Alors en plus, il y a une proposition de loi qui est déjà prête au Sénat.
- Ça permettra à Bruno Retailleau de montrer qu'il joue le jeu de la nouvelle donne parlementaire.
-...

Transcription générée par IA

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