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À Paris, Jane Goodall s’adresse à l’Unesco en parlant "chimpanzé"


À Paris, Jane Goodall s’adresse à l’Unesco en parlant "chimpanzé" : écoutez la chronique de Guy Carlier

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 8h13, nous sommes vendredi, et le vendredi c'est Guy Carlier à cette heure-ci, avec Arlette Chabot tout à l'heure qui va venir peut-être le contredire ou alors l'approuver, je n'en sais rien.
- On va voir en tout cas ce qui a marqué votre semaine, mon cher Guy Carlier.
- Bonjour d'abord, et heureux de vous retrouver, et heureux de se retrouver.
- Heureux de se retrouver, c'est reconstitution de Ligue 10 Soudes.
- Bonjour Patrick, bonjour Arlette, bonjour à tous.
- D'abord, effectivement, heureux de vous retrouver pendant les congés de Jean-Jacques Bourdin, qu'on salue, qui est comme parti, comme chaque année, se ressourcer dans un ashram au Népal.
- Et au nom des auditeurs, ils ont une pensée pour lui, qui en ce moment même récite des mantras, assis en tailleur devant un temple en ruine, avec une crotte de pigeons sur le front, pendant que les singes lui volent la boule de riz qui traîne dans son écuelle.
- On l'embrasse, et je profite de votre retour provisoire dans la matinale, Patrick, pour vous remercier d'avoir eu l'idée de m'assister.
- On s'y est, à Arlette, pendant cette demi-heure.
- Et là, je suis sérieux, c'est vraiment émouvant, parce que ça fait un demi-siècle qu'elle commente les événements politiques importants, le soir de chaque élection, elle est là, dans tous les foyers, un peu comme Alain Duhamel, et elle fait un peu partie de nos familles.
- Je suis vraiment, j'essaye de plaisanter, mais je suis ému, vraiment, toutes ces soirées, et j'en profite pour révéler aux auditeurs que j'ai découvert une autre Arlette.
- Le matin, à la rédaction.
- Une Arlette bien loin de l'image sérieuse, austère, qui transparaît à la télévision.
- Une Arlette qui a gardé les stigmates de l'enfance, au hasard d'un mot d'humour lancé dans la rédaction.
- Lorsqu'on la voit relire, avec application aussi, sa chronique, surlignée à l'aide d'une impressionnante batterie de stabilo buzz, de feutres de couleurs, les mots-clés de son texte, pour mieux appuyer les toniques en lisant sa chronique.
- Elle surligne de jaune les promesses non tenues par les hommes politiques.
- Elle surligne en rose lorsqu'elle dénonce le harcèlement sexuel.
- En rouge, qui est réservé à la fraude fiscale.
- Le violet pour la toxicomanie.
- Le bleu pour le retournement de veste.
- Et le marron foncé, couleur caca, pour la trahison.
- Et vous comprendrez mieux pourquoi les feuillets d'Arlette Chabot ressemblent à des Picasso.
- Je me souviens que le jour où elle avait consacré son billet au sénateur Joël Guiriaud, vous savez, qui était accusé d'avoir drogué une députée en lui administrant de l'exasie dans une coupe de champagne, la chronique d'Arlette Chabot ressemblait au plafond de l'opéra par Chagall aux mille couleurs chatoyantes.
- Alors ça, on va mettre ces chroniques, donc, évidemment...
- On va les encadrer et on va les vendre.
- Et on va les vendre.
- Quoi qu'il en soit, j'envoie un petit peu quand même à Arlette qui a piétiné ce matin mes plates-bandes avec une chronique...

Transcription générée par IA

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