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Pas de retour de la taxe d’habitation mais un impôt alternatif ?


Pas de retour de la taxe d’habitation mais un impôt alternatif ? Écoutez la chronique de Chloé Morin

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h13, merci d'être avec nous. Chloé Morin est là pour réfléchir et pour nous informer, évidemment.
- Bonjour Chloé.
- Bonjour.
- Tous les lundis matins, Chloé, à 8h10, 8h15.
- La ministre du partenariat, alors j'aime beaucoup les intitulés des ministères, ministre du partenariat avec les territoires et la décentralisation.
- Mais pourquoi ne pas dire ministre des territoires et de la décentralisation ? Du partenariat, non mais c'est vrai, c'est ridicule ça, c'est technocratique à souhait.
- A annoncé hier qu'il n'y aurait pas de retour de la taxe d'habitation sur la résidence principale.
- Donc pas de taxe d'habitation.
- Mais, mais, elle s'est dit ouverte à une réflexion sur une participation possible au fait de vivre dans une ville ou un village.
- Parce qu'on vit dans une ville ou un village.
- Eh bien, on pourrait payer.
- Et, en y vivant, on pourrait payer une sorte de taxe.
- En fait, c'est un impôt.
- C'est le concours lépine des taxes qui se poursuit, Chloé Morin.
- Alors, comme vous le savez, la France est d'une créativité fiscale infinie.
- Vous vous souvenez de la phrase de Clémenceau, la France est un pays extrêmement fertile, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
- Il est donc normal qu'en entendant les propos de Catherine Vautrin hier, les Français s'inquiètent et se demandent s'il s'agit d'un impôt de plus.
- En fait, c'est à l'origine une proposition de l'association des maires de France qui souhaite une contribution citoyenne aux services publics, c'est comme ça qu'ils appellent cet impôt, afin de compenser les ressources que les collectivités ont perdu depuis quelques années.
- Oui, nous étions avec Emmanuel Salabéaï, qui est coprésident de la commission des finances de l'AMF, et effectivement, il vient de confirmer ce que vous dites.
- N'est-ce pas une manière de faire entrer par la fenêtre une taxe d'habitation déguisée, la même qu'Emmanuel Macron avait sortie par la porte ? Et je me souviens, c'était avec moi sur BFM, lorsqu'il l'a annoncé, et d'ailleurs, en sortant du studio, je vous racontais une petite anecdote, en sortant du studio, il me dit, zut, j'aurais pas dû parler de la suppression de la taxe d'habitation, je vais me faire engueuler de tous les côtés, et c'est vrai que ça avait surpris absolument tout le monde, c'était juste avant, c'était au mois de février-mars, juste avant l'élection de 2017, oui, il avait fait entrer la suppression de cette taxe d'habitation par la porte.
- Oui, tout à fait, et c'est devenu un symbole du bilan d'Emmanuel Macron, alors évidemment, un symbole nuancé, parce qu'on sait que par ailleurs, les taxes foncières ont augmenté, mais le gouvernement actuel ne peut pas véritablement revenir rétablir cette taxe d'habitation.
- Et du coup, c'est tout le problème, Catherine Vautrin est face à une équation impossible, d'un côté, elle a Michel Barnier qui lui dit, il faut trouver absolument des économies dans les budgets des collectivités, et de l'autre côté, elle a les collectivités qui...

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