Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Comme tous les vendredis, Guy Carlier nous rejoint pour nous faire part de ce qu'il a marqué dans l'actualité de la semaine.
- Et ce qui a marqué Guy, bonjour d'abord.
- Bonjour Arlette, bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Merci. C'est évidemment l'élection de Donald Trump.
- Vous allez nous parler et nous essaierons ensuite avec Arlette Chabot de comprendre pourquoi de plus en plus de pays à travers le monde acceptent ou élisent des autocrates.
- Alors, que vous inspire l'élection de Donald Trump, Guy ? Donc bonjour à tous et oui, Donald est élu président des Etats-Unis d'Amérique et j'ai honte à le dire, mais lorsque j'ai appris cette nouvelle, il m'est revenu en mémoire une chanson de Gérard Lenormand que tout le monde connaît, sauf les moins de 20 ans.
- Mais bon, autour de la table, on n'est pas vraiment concerné par cette limite.
- On vient juste de passer le cap de justesse, mais enfin, on connaît la chanson.
- Dans laquelle Gérard Lenormand disait, si j'étais président de la République...
- Chantez, chantez un peu, Guy, non ? Si j'étais président de la République, je nommerais Mickey premier ministre, disait-il.
- Bon, on n'a pas eu Mickey premier ministre, les Américains ont fait plus fort, ils ont élu Donald président.
- Oui, je sais, la vanne n'est pas terrible, j'en conviens, c'est de l'humour de chansonnier, c'est pas digne de moi, je sais, Jean-Jacques, mais je me mets au niveau des médias français qui tout au long de la campagne...
- La campagne électorale américaine, on procédait à une surenchère de bien-pensance avec des journalistes qui se prenaient pour Jean Moulin lorsqu'ils évoquaient Donald Trump.
- C'est bien simple, lorsque je regardais, par exemple, l'émission C-Politique sur le service public, j'avais l'impression délicieuse de faire partie d'une réunion d'un commando de résistance.
- De la même façon qu'il y avait le groupe Manoukian pendant la guerre aujourd'hui pour combattre les fachos.
- En France, pour combattre le fascisme, il y a le groupe Marion Cotillard.
- Les people et les journalistes français n'ont pas peur d'employer les grands mots traitant Trump de crétin, de facho, de clown véreux, dangereux pour les Etats-Unis, pour la planète, ce qui n'est pas forcément faux.
- Et à la fin de leur diatribe enflammée, ils lancent un regard de défi sans risque vers la caméra et on a même l'impression qu'ils se retenaient d'en tenir le champ des partisans.
- J'en veux pas aux journalistes d'être bien pensés.
- Vincent, je leur en veux de ne pas avoir cherché à comprendre les raisons qui font que le peuple américain a voté pour cet homme.
- Les journalistes français me font penser, vous savez, à ces jeunes cadres qui partent trois jours en congrès sur le Leipziti, qui n'ont vu que l'hôtel, le conference center, mais qui vont être les héros des repas de famille dominicaux en devenant des experts de l'Amérique grâce à un article qu'ils ont lu dans l'avion du retour, dans Le Point ou l'Express,...
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