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Des semaines pathétiques à l’Assemblée


"Des semaines pathétiques à l’Assemblée !" : écoutez la chronique de Maxime Lledo

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Maxime Liedot, bonjour. Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Bonjour Maxime, comme Jean-François Aquili qui est avec nous, vous avez suivi les débats à l'Assemblée Nationale.
- Vous êtes courageux tous les deux, moi j'ai renoncé depuis un moment.
- Hier, vote du budget à l'Assemblée Nationale, la partie recette a été largement rejetée par les députés, et vous nous dites, enfin, pourquoi enfin ? Enfin, enfin la fin d'une série qui comportait trop de mauvais épisodes et avec une logique vraiment incompréhensible, et la saison 2 arrive au Sénat, et autant vous dire que les spectateurs ne sont pas impatients d'avoir la suite, surtout que rétrospectivement, tout semblait être fait pour décevoir le public.
- L'intrigue principale concernant la répartition entre les dépenses et les augmentations était clairement prévisible, au final c'était quand même 34 milliards d'euros d'augmentation, notamment grâce aux NFP, d'augmentation d'impôts.
- Et vous vous souvenez pourtant de la première, la messe de Michel Barnier, 60 milliards d'euros d'économie, dont 20 milliards d'impôts et 40 milliards de baisses de dépenses.
- Le compte n'y est pas, et Dieu sait pourtant que sans faire un budget dit d'austérité, les sources d'économie étaient nombreuses.
- Sur les retraites, Jean-François en a parlé, c'est quand même un budget par an qui nous coûte 337,6 milliards d'euros.
- Ça présente 40,5% des prestations sociales et près de 14% du PIB.
- Un simple report, un simple report de la revalorisation a provoqué une indignation générale, alors qu'objectivement, si on se parle franchement, il n'y avait rien d'indécent, parce que si tout le monde fasse un effort, les retraités y participent, au point que Laurent Wauquiez prenne la parole à la place du Premier ministre pour rassurer son électorat.
- Les retraités, dont je rappelle quand même ici qu'ils sont la catégorie de la population dont le niveau de vie est supérieur à n'importe quelle autre classe d'âge.
- C'est inédit et c'est, on va dire, une exception européenne.
- Et c'est bizarre, mais pour la baisse des APL en 2017 de 5 euros, je n'avais pas aperçu, vous voyez, de grandes mobilisations, de mobilisations générales pour expliquer qu'on touchait au niveau de vie des étudiants.
- Puis alors, le clou du spectacle, ce sont les annonces en fanfare, les nouvelles taxes sur le patrimoine des milliardaires, les dividendes, les superdividendes, sans oublier le durcissement des taxes sur les rachats d'actions.
- Bref, on a assisté quand même à une véritable frénésique taxatoire dans un pays qui clame vouloir garantir la stabilité fiscale et rassurer sur son attractivité économique.
- Ironique, quand on sait qu'il y a eu 66 000 défaillances d'entreprises sur les 12 derniers mois et que tous, je dis bien tous, aussi bien patrons du CAC 40 que patrons de TPE, PME, vous expliquent que la pression fiscale est l'argument phare, insoutenable pour qu'ils puissent s'en sortir dignement.
- Donc évidemment, assister à ce spectacle à l'Assemblée donne quand même la sensation vertigineuse de regarder tout cela à contre-temps.
- ...

Transcription générée par IA

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