Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Elisabeth Lévy est avec nous. Bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Alors là, le monde va nous tomber sur la tête parce que vous défendez Rima Hassan.
- C'est interdit de conférence à Sciences Po.
- C'est un peu douloureux. Donc elle devait, l'eurodéputé Alephis, devait intervenir vendredi.
- Le directeur de Sciences Po annule l'événement en invoquant le risque de trouble à l'ordre public.
- Alors vous savez, Sciences Po était accusée de laxisme face aux agitateurs qui se disent pro-Palestinien, mais qui sont en réalité pro-Amas.
- Cette accusation était relativement fondée, dirais-je.
- Donc beaucoup de gens ont salué hier la fermeté de Louise Bassi.
- Eh bien, je crois, oui, Jean-Jacques, je crois qu'ils ont tort.
- Alors oui, soyons clairs, aucun ne faudrait le préciser.
- Je déteste les idées de Rima Hassan.
- Je n'aime pas sa personne tout entière vouée à la haine d'Israël pour rester polie.
- C'est l'une des premières propagatrices de l'accusation de génocide qui fait des Israéliens les nouveaux nazis.
- D'ailleurs, elle dénonçait hier sur X-Lac la censure des bois qui dénonce le génocide.
- Elle est très populaire dans la jeunesse universitaire.
- Donc elle est politiquement dangereuse.
- Et pour faire bonne mesure, je rappelle qu'elle est poursuivie pour apologie du terrorisme après des déclarations complaisantes sur le 7 octobre.
- Le tableau est assez chargé.
- Et surtout, surtout, on peut dire qu'elle est...
- Et ses amis politiques se sont fait une spécialité d'empêcher leurs contradicteurs de s'exprimer, que ce soit par la menace ou la pression physique.
- Et rappelez-vous que des gens comme François Hollande ou Alain Finkielkraut ont été interdits de conférences dans diverses facultés.
- Rima Hassan aussi, je voudrais le rappeler, faisait partie de ceux qui manifestaient devant TF1 quand ils ont interviewé Benjamin Netanyahou.
- Et elle a aussi menacé BFM.
- Bref, Mme Hassan et ses amis n'aiment pas la liberté, n'aiment pas la liberté d'expression.
- Alors pourquoi souhaitez-vous qu'elle puisse s'exprimer ? Alors, parce que nous, nous les moules, dirais-je.
- Oui, ça c'est sûr.
- Voilà, mais d'abord, je vais invoquer une raison pratique, mais ce n'est pas la première, enfin pratique, pratico-politique.
- À Dauphine, vous savez qu'une annulation a été annulée par le tribunal administratif.
- Donc Rima Hassan dépose un référé liberté.
- Donc supposer que de nouveau l'annulation soit annulée, c'est-à-dire qu'elle pourra non seulement intervenir en majesté, mais en plus se draper dans la légitimité que lui aura donnée ce jugement.
- Oui, mais ce n'est pas l'essentiel.
- Mais ce n'est pas l'essentiel, vous avez raison.
- L'essentiel, c'est, je vous le répète, que nous aimons la liberté et que ce serait une défaite de se comporter comme les insoumis.
- Vous connaissez la formule de Saint-Just, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
- Eh bien si, moi je pense qu'il faut au contraire utiliser la liberté contre eux comme une arme de destruction massive, comme une arme de dissolution en quelque sorte.
- Les obliger à jouer le jeu de la...
Transcription générée par IA