Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, Guy Carlier est avec nous, bonjour Guy.
- Bonjour Arlette, bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Bon, vous nous rejoignez comme tous les vendredis pour commenter l'actualité de la semaine.
- Vous allez nous parler de quoi pour commencer ? Qu'est-ce qui a retenu votre attention, mon cher Guy ? Eh bien, je crois qu'indiscutablement, ce qui a marqué ces derniers jours, c'est la neige.
- La neige a fait son apparition hier et, sur les réseaux sociaux, ces deux centimètres de poudreuse nous ont fait oublier tout le reste.
- Sauf le procès Palmade, mais c'était par association d'idées, évidemment.
- Sérieusement, c'est comme si soudain, rien d'autre n'existait que ces flocons qui virevoltaient dans le ciel et qui recouvraient peu à peu notre cher et vieux pays d'un manteau immaculé.
- Oui, attendez, attendez, attendez, je vous interromps, mon cher Guy.
- Il me semble que cette semaine a été riche en événements autrement plus importants que la première chute de neige de la saison.
- À Rio, les hommes les plus puissants de la planète se sont réunis dans le cadre d'un G20 pour prendre des décisions engageant l'avenir du monde.
- Les États-Unis ont permis à l'Ukraine de frapper la Russie avec un missile de longue portée, ce qui a entraîné un discours effarant de Vladimir Poutine.
- Je suis surpris que vous ne reteniez de cette semaine que quelques flocons tombés sur la France.
- Mais oui, mon cher Jean-Jacques.
- Permettez que je vous appelle Jean-Jacques, je ne m'en lasse pas.
- Autant vous dire que ça en jette lors des repas familiaux.
- À ça, ça cloue le bec à Éric, mon beau frère, qui d'habitude est le héros de ses dîners.
- Monsieur est urbaniste, monsieur donne des conférences, monsieur est prof à Sciences Po, monsieur est en jet lag de retour de Harvard.
- Ah oui, mais moi, je tutoie Jean-Jacques Bourdin.
- Ah, c'est la coupe.
- Enfin, bref, voilà, je sifflote en regardant mes ongles, non, sérieusement, revenons à la chronique.
- Bien sûr, je suis conscient du chaos planétique.
- Bien sûr, comme nos amis auditeurs, j'ai la boule au ventre à l'écoute des news géopolitiques.
- Mais si je parle de la neige, c'est une diversion grossière, une sorte de réflexe de survie, un retour à l'innocence de l'enfance.
- Et tout le monde est comme moi.
- Hier, tout le monde n'a parlé que de la neige.
- Et les jeux planétaires dont je viens de parler n'existaient plus parce que deux centimètres étaient tombés et recouvraient le sol.
- Vous vous rendez compte, Jean-Jacques, deux centimètres, un micro-pénis de neige.
- Eh bien oui, les Français ont besoin de diversion, de quelque chose de pur, d'enfantin, quelque chose de joyeux.
- Et qu'y a-t-il de plus pur, d'enfantin, de joyeux que la neige ? Souvenez-vous, il s'est passé la même chose avec les JO.
- Vous vous souvenez de l'engouement pour ces jeux ? Tout à coup, tout un pays ne pensait plus à Gaza.
- À quel point les JO nous ont...
Transcription générée par IA