Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Louis Morin, bonjour. Bonjour.
- Alors, on parle beaucoup du Rassemblement National qui va voter, nous dit-on, la censure.
- Attendez, moi je suis toujours, ça fait longtemps que je suis l'avis politique et je suis toujours très prudent, nous verrons bien ce qui va se passer dans les heures qui viennent.
- En attendant, il y en a un qui ne souhaite qu'une chose, c'est que le gouvernement soit censuré, que Michel Barnier tombe et qu'il n'espère qu'une chose, c'est que l'ERN vote la censure pour faire tomber le gouvernement et pour provoquer, pourquoi pas, une élection présidentielle anticipée.
- Et cet homme, c'est Jean-Luc Mélenchon.
- Mélenchon est effectivement déjà dans l'étape d'après.
- Alors, il a fait des déclarations vendredi au moment où on ne savait pas, justement, si l'ERN allait voter la censure ou pas.
- Les choix pouvaient être allés dans les deux sens à ce moment-là.
- Et lui, il appelle à une candidature commune.
- Même de la gauche, une candidature fédérative, évidemment, sur la base du programme commun.
- Il acte en même temps la rupture… Le programme et les filles, quoi.
- Le programme et les filles.
- Oui, évidemment.
- Le programme commun pour Mélenchon, c'est le programme et les filles.
- Exactement.
- Il acte en même temps une rupture avec le Parti communiste et puis la droite des socialistes, dont il dit, nous ne voulons pas cheminer avec des gens qui nous insultent en cours de route.
- Il dévoile donc sa stratégie, remarquez, on l'avait vu venir, sa stratégie.
- Il veut une présidentielle anticipée parce qu'il veut prendre sa revanche.
- Il ne pense qu'à ça, il ne rêve que de ça.
- Mais il l'a rarement dit aussi clairement, quand même.
- Oui, l'objectif de Jean-Luc Mélenchon, effectivement, il était connu depuis des mois.
- Mais là, il devient clair.
- Provoquer d'abord, à force de bazar parlementaire et de blocage politique, une démission du président de la République pour avoir une présidentielle anticipée.
- Et puis ensuite, parayer sur le fait que les autres partis de gauche seront pris de court, n'auront pas le temps de présenter des candidats assez solides et donc lui permettre à lui… Oui, d'être le candidat central de la gauche.
- Oui, mais le lendemain de cet appel, que s'est-il passé ? Eh bien, Marine Tondelier et Lucie Castex ont lancé de leur côté leur propre appel à l'Union.
- On peut ajouter même Alexis Corbière qui a fait la même chose de son côté.
- Oui, j'ai entendu.
- L'ex-insoumis qui a été purgé, comme on dit.
- Viré de l'insoumis.
- Et donc, tout ça comme pour accréditer l'idée que tous les leaders de la gauche auraient déjà basculé dans la présidentielle anticipée.
- Ce qui veut dire que la gauche se moque totalement de la situation actuelle.
- Je ne sais pas, ne pense qu'à une chose.
- Et là, ils se sont révélés à la présidentielle de 2027.
-...
Transcription générée par IA