Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes en direct de Lyon, 105.8 pour écouter Sud Radio, et je reçois avec grand plaisir Marien Trompette qui est éditorialiste au Progrès, bonjour.
- Bonjour.
- Et rédacteur en chef adjoint, directeur adjoint du Progrès Rhône.
- Voilà, je dis, je ne me suis pas trompé là.
- C'est parfaitement ça.
- Je n'ai vexé personne, pas vos supérieurs.
- Non, non.
- Je ne voudrais pas que vous ayez quelques ennuis, Marien Trompette.
- Bon, Marien Trompette, dites-moi.
- Je regardais la une du Progrès ce matin, et évidemment, le Progrès s'intéresse à ce qui se passe en France.
- Le gouvernement Barnier censuré est en dessous, en gros, trois mois, et puis il s'en va.
- C'est ça.
- Trois mois et puis il s'en va.
- Il est parti.
- Enfin, à 10h, il partira parce qu'il est reçu par Emmanuel Macron, Michel Barnier, tout à l'heure.
- Oui, on revient, évidemment.
- C'est un fait politique majeur.
- Oui, bien sûr.
- Les heures qui sont passées hier à l'Assemblée, on en parlera dans plusieurs années, je pense.
- Et c'est un petit peu le sentiment des journalistes qui étaient sur place hier pour le Progrès.
- C'est qu'on ne voit pas où on va aller après cette crise politique.
- Mais les Français ne voient rien, c'est vrai.
- Les Français s'interrogent.
- Absolument.
- On leur a donné la parole aussi.
- Alors, justement, vous avez ouvert vos pages.
- Oui.
- Aux lecteurs, à vos lecteurs.
- Que disent-ils, vos lecteurs ? Eh bien, ils se retrouvent aussi plongés dans l'incertitude.
- Et pour tout vous dire, ceux avec qui on a échangé hier, et c'est les lecteurs du Progrès, mais aussi de tous les journaux du groupe Ebra, il y a un vrai sentiment de consternation.
- Le vote est assez peu compris.
- Il y a tout ça pour ça, un retour à la case départ.
- Enfin, voilà, c'est autant de réactions qu'il peut y avoir.
- Les gens, vu le contexte, vu les immenses défis, à la fois financiers, à la fois géopolitiques, même en parlant, enfin, les défis sociétaux qui nous attendent, de voir cette instabilité et finalement cet impasse qui est devant nous, je crois qu'ils sont un petit peu angoissés de ce qui va...
- Un peu angoissés de ce qui risque de se passer, c'est ce que vous ressentez aussi.
- Guillaume Lamy, qui est rédacteur en chef de Lyon Capital.
- Même chose.
- C'est exactement la même chose.
- C'est vrai qu'il y avait un premier sondage qui était tombé quelques jours, quelques jours avant, finalement, ce débat.
- C'est le dépôt de cette motion de censure.
- Il y a cinq ans, allez, un Français sur deux qui était pour cette motion de censure.
- Ceci étant dit, quand on entendait les différents patrons des différents blocs à l'Assemblée nationale, la France est derrière moi, j'en suis pas bien sûr, quand même.
- Oui, moi non plus, j'en suis pas persuadé.
- Je suis pas persuadé que la France soit derrière tous ces élus qui ont voté la censure hier.
- Qui est ?...
Transcription générée par IA