Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avant d'écouter Elisabeth Lévy à propos de la condamnation de Nicolas Sarkozy, je voudrais préciser certaines choses.
- Trois ans de prison, donc condamnation, dont un an sous bracelet électronique.
- Un an de prison ferme, mais sous bracelet électronique.
- Il sera reçu avant fin janvier par un juge d'application des peines.
- Le juge déterminera l'adresse, avec Nicolas Sarkozy, l'adresse où la détention s'exercera et les horaires de sortie en semaine et le week-end.
- La date de la pose du bracelet sera aussi fixée par le juge.
- L'ordre des avocats du barreau d'agent a mis en ligne les précisions du ministère de la Justice.
- Nicolas Sarkozy peut continuer à travailler, mais terminer pour lui toute responsabilité politique ou juridicale.
- Fictionnel, pour trois ans, le jour prévu de la pose du bracelet, des agents de l'administration pénitentiaire se rendront chez lui, ils poseront l'appareil et régleront le système.
- Avec un bracelet électronique, si le condamné quitte son domicile, en dehors des heures fixées avec le juge, une alerte se déclenche automatiquement.
- Si Nicolas Sarkozy veut se déplacer à l'étranger, veut sortir le soir par exemple, ou je ne sais pas, aller à une dédicace, eh bien, il devra demander une autorisation au juge.
- Il est privé de droits civils et civiques pendant trois ans.
- Et puis, question, devra-t-il être écarté de toutes les cérémonies officielles ? Et puis, autre question, va-t-on lui retirer sa Légion d'honneur ? Ce sont des questions qui sont posées après cette condamnation.
- Elisabeth Lévy.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Alors moi, je suis absolument sidérée, stupéfaite, qu'il y ait une autorisation.
- Et pour tout vous dire, folle de rage.
- Et oui, on a le droit de critiquer des décisions de justice, parce que je trouve que les juges se mettent aujourd'hui à juger les puissants beaucoup plus sévèrement que le délinquant lambda.
- Et là, on est en train de changer de monde dans la cour de cassation.
- Donc, c'est des soi-disant sages, on nous dit que c'est des sages, c'est le haut de l'ordre juridique français.
- Eh bien, moi je trouve qu'il confirme une condamnation délirante.
- Pourquoi ? D'abord, il est condamné pour des écoutes, sur la base d'écoutes, de conversations avec ses avocats.
- Alors, je sais qu'il y a discussion là-dessus, mais ses écoutes, moi je les trouve scandaleuses, parce qu'elles ont été faites suivant la méthode des filets dérivants.
- Vous savez, on ne sait pas ce qu'on cherche, mais on écoute et on verra bien.
- Écouter quand même quelqu'un qui parle avec son avocat, ce n'est pas anodin, ça ne devrait se faire que vraiment quand on sait ce qu'on veut et quand c'est très grave.
- Ce qui lui est reproché, c'est qu'il aurait envisagé, toujours dans cette conversation, de pistonner un magistrat contre des infos.
- Bon, ça, excusez-moi, ce genre de truc, si ça avait été vrai, entre nous, qu'est-ce que c'est que le pouvoir ? Eh bien, c'est des gens qui passent leur temps...
Transcription générée par IA