Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- 8h09, vous êtes sur Sud Radio et c'est l'heure de débriefer comme il faut l'actualité politique avec vous Jean-François Aquilie, bonjour.
- Bonjour Maxime.
- Le nouveau gouvernement Bayrou, enfin dévoilé, ça a été un jour sans fin mais il faut croire que ça y est, elle est arrivée pour le jour de Noël comme promis.
- Et la question qu'on se pose c'est, est-ce qu'il va vraiment durer plus longtemps que ses prédécesseurs ? Parce que le nouveau gouvernement annoncé hier soir, composé notamment de deux anciens premiers ministres, Manuel Valls et Elisabeth Borne, n'est quand même pas assuré d'échapper à une éventuelle censure.
- Ah oui, vous avez raison, gouvernement de poids lourd avec un grand absent qui pèse, Xavier Bertrand, on va y venir.
- Alors ce gouvernement Bayrou 1 n'est-il pas tout simplement un barnier 2 ? Je ne plaisante pas, c'est un collectif d'expérience a dit François Bayrou pour réconcilier les Français, lui qui a parlé d'une situation la plus difficile depuis la guerre.
- Alors oui, Elisabeth Borne.
- C'est en haut de l'affiche, super ministre de l'éducation nationale.
- Oui, Manuel Valls.
- Vous avez vu le mot de François Bayrou, le kamikaze, c'est un peu gaffeur ça.
- Pour se reprendre quelques secondes après en disant non non mais il aime prendre des risques en réalité.
- Oui, je le respecte, etc.
- Donc il est aux Outre-mer, deux anciens locataires de Matignon pour donner un peu d'épaisseur à la sauce béarnaise.
- Ce n'est pas tout, il y a ce tandem, vous l'évoquiez tout à l'heure, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.
- Darmanin qui avait été en creux, critique à travers les syndicats de police.
- Qu'il soutenait avec la magistrature, ce duo régalien.
- Dans la mission, c'est clair pour tout le monde, c'est de rassurer les électeurs de droite à défaut de parler à ceux de la gauche.
- Parce que François Bayrou, au bout de dix jours de tractation, n'a pas réussi à étendre le socle commun.
- C'est pour ça que je vous disais Barnier 2 à l'instant.
- C'est presque à l'identique de ce qui s'est produit précédemment.
- Avec en plus un Laurent Wauquiez qui se permet de dire on verra sous surveillance.
- C'est jamais clair quand même Laurent Wauquiez.
- C'est encore moins bien que sous Barnier.
- Vous avez l'arrivée de socialistes hibernatus.
- Ils avaient démissionné du parti.
- Je parlerai de François Rebzamen, de Manuel Valls, nous l'avons cité, et Juliette Méadel.
- Ce qui a fait dire à Olivier Faure, le premier secrétaire, il parle de provocation.
- Il a écrit sur X, sur le réseau, la droite extrême au pouvoir sous la surveillance de l'extrême droite.
- C'est à croire que le divorce avec la gauche serait déjà consommé.
- Là où vous avez raison, c'est que Michel Barnier avait réussi soi-disant à garantir le soutien de la droite.
- Là, il y a eu une censure, c'est-à-dire qu'on a un soutien de la droite un peu moins.
- Il y a eu un soutien de la gauche toujours...
Transcription générée par IA