Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Il est 8h10, Arlette Chabot, bonjour.
- Bonjour, bonjour à tous, à toutes, aux auditeurs et à vous.
- Bien sûr, est-ce que vous avez passé de bonnes fêtes ? Je vous remercie, oui.
- Celui qui a visiblement passé de bonnes fêtes, parce qu'il a décidé d'aller sur le terrain immédiatement, il a comme prénom Gérald, comme nom Darmanin, et il a voulu absolument marquer la place Vendôme de son action, de sa petite touche personnelle.
- Et il y a comme un air de déjà-vu, parce que c'était quand même sa marque de fabrique déjà au ministère de l'Intérieur.
- Oui, alors Gérald Darmanin sur le terrain, oui, c'est la marque de fabrique de Gérald Darmanin, il fait la même chose, mais c'est rare qu'un ministre de la Justice, un jour de Noël, effectivement, aille visiter à la fois un centre pénitentiaire et même un tribunal, sans risque ce jour-là, parce qu'il n'y avait pas grand monde et pas beaucoup de magistrats, évidemment, présents.
- Pour lui faire la réflexion notamment de, ce serait bien peut-être d'apprendre à faire autre chose que ce que vous avez pu faire.
- Au ministère de l'Intérieur.
- Voilà, alors c'est rare de passer d'une fonction à l'autre.
- C'est arrivé une fois, on n'arrête pas de le répéter, c'est 2009, c'est Michel Alliot-Marie.
- Pour le reste, on répète plutôt et on rappelle plutôt le nombre de, comment on va dire, de passes d'armes qui ont opposé des ministres de la Justice, gardes des Sceaux, à des ministres de l'Intérieur.
- Alors ça va de Gaston Lefer et Robert Badinter, jusqu'à Manuel Valls ou Christiane Taubira.
- Vous savez, il y a d'un côté, suivant les classiques figures, il y a les sévères, les méchants et les gentils, et les mous, les naïfs, et face à ceux qui défendent les droits des victimes et ceux qui défendraient les droits des délinquants.
- Ça, c'est de la caricature, mais ce n'est pas si simple.
- Effectivement, les magistrats sont assez méfiants.
- Ils sont même totalement inquiets de voir que les dernières déclarations de Gérald Darmanin, que ce soit sur le problème entre la police et la justice, c'est la lenteur de la justice ou ces dernières déclarations sur le procès de Marine Le Pen, ça a semé le trouble.
- Voilà, c'est un ami aussi et un fidèle de Nicolas.
- Nicolas Sarkozy et les relations de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et président de la République avec le monde de la justice, n'ont jamais été bonnes.
- Je ne parle pas des derniers épisodes, évidemment, mais plutôt de son arrivée à Beauvau.
- On le sait, le ministre de l'Intérieur qui voulait et s'insurgeait contre des décisions prises par des magistrats.
- Il voulait même engager leurs responsabilités personnelles.
- Dans certains cas, c'était très difficile.
- Gérald Darmanin, lui, en bon fidèle, a toujours défendu Nicolas Sarkozy devant la justice.
- Il avait même parlé d'un certain acharnement des juges à une certaine période.
- Alors, on a entendu Didier Migaud, son prédécesseur,...
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