Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- C'est un plaisir d'être avec vous, de faire cette dernière de 2024.
- Il est 8h11, ce soir à 20h, et ça sera l'hymne national, la marseillaise.
- C'est une tradition, 20h, les voeux du président.
- Alors certains regardent, d'autres pas.
- En général, ces derniers temps, Emmanuel Macron faisait 10 millions de téléspectateurs.
- Ça pourrait être intéressant à voir aussi les audiences.
- Pour en parler, notre éditorialiste Jean-François Akili, bonjour.
- Bonjour Frédéric.
- Bon alors, Emmanuel Macron, ça sera ses huitièmes voeux télévisés, pour souhaiter la bonne année aux Français.
- Dans un contexte d'impasse politique et de défiance accrue, son quinquennat peut-il redémarrer ? Alors vous dites huitièmes, également, premier voeu du président sans majorité, même relative.
- Passage d'une posture de gouvernant à une posture de garant des institutions.
- C'est ce que confient les proches à l'Elysée.
- Les avis divergent.
- Le président qui va apparaître à la télé à 20h, au moment de l'apéro, je parle de chez nous, devant le poste, est-il fatigué, usé, comme le décrivent certains de ses soutiens, on lit ça dans les journaux notamment, ou au contraire, dans une forme insolente, comme d'habitude, selon d'autres témoins, comme si les ennuis n'avaient pas pris sur lui.
- Alors ce sera l'allocution la plus courte de ces huit années de voeux du président, parce que les Français sont lassés de la politique, donc le président ne veut pas s'éterniser.
- On sait combien de temps, à peu près ? En général, c'est un quart d'heure, dix minutes, ça sera relativement ramassé.
- Il aura à cœur, dans cet exercice, vous disiez dix millions l'année dernière, de tels expétateurs, d'appeler à la stabilité, au dialogue, à la concorde, c'est l'air du temps.
- Un moment où notre économie souffre, où le pacte social se fissure, et redonner du sens, du souffle, est-ce qu'il est encore en mesure de le faire ? C'est la question que tout le monde se pose.
- 2024 a été une année d'affaiblissement de nos institutions.
- Évidemment, il y a une forme de défiance de ces institutions.
- La justice, qui est ressentie comme partiale, laxiste, trop lente.
- L'exécutif, l'Élysée, Matignon, décrié, bousculé par ce Parlement.
- On le voit aux questions au gouvernement tous les mardis, qui est transformé certains jours en ZAD.
- C'est tellement ça que Baguère m'a étravé.
- Le gouvernement, la censure du gouvernement Barnier, après seulement trois mois d'existence, a divisé la population à part égale.
- Les Français n'ont pas compris cette dissolution.
- Quatrième Premier ministre en un an, il n'en fait qu'à sa tête, celui-ci, François Bayrou, et qui a arraché, on le sait, son mandat dans le bureau du Président.
- Jean-François Achilli, pour quel résultat au final ? Pour quel résultat ? Bayrou a échoué à élargir le socle, parce qu'il voulait aller vers la gauche, ça n'a pas marché.
- Le PS dit non.
- Son assise rappelle celle de son prédécesseur, avec en plus...
- Les Républicains, Laurent Wauquiez, qui réclame des garanties.
- Vous savez quoi, en fait, finalement...
Transcription générée par IA