Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- 8h08, soyez libre, c'est le rendez-vous des éditorialistes où on regarde notre société, notre politique, notre ambiance générale au peigne fin.
- C'est Abel Boyi, le président de Tous Unis, Tous Unis qui est avec nous. Et bonne année cher Abel.
- Bonjour à toutes et à tous et bonne année 2025 et la santé surtout.
- Oui, oui, oui, vous vous l'avez, on est d'accord. Alors, retour sur les récents événements tragiques de Mayotte et les voeux du président hier soir qui ont confirmé une tendance, un contexte que vous dépeignez à Abel Boyi.
- Tout à fait, les récents événements tragiques de Mayotte et les voeux du président d'hier soir ont confirmé une chose, je dirais même plus un contexte en fait.
- Un contexte global, c'est-à-dire cette mondialisation et ses effets négatifs sur les populations.
- La mondialisation des nations. Initialement, la mondialisation était une belle promesse d'unité, d'égalité et de paix sur terre.
- Elle fait aujourd'hui peur aux nations. Celles-ci ont en effet peur d'être dissoutes, telles des cachets effervescents dans l'eau de cette mondialisation, d'où les multiples replis identitaires.
- Mais zoomons un petit peu sur la France où en plus de subir les affres inégalitaires de cette mondialisation, une pensée pour nos agriculteurs, comme si ce n'était pas suffisant.
- Plusieurs Frances qui se regardent avec méfiance sur un même territoire, comme si tout le monde avait finalement mal à sa France.
- Vous supputez que la vie ensemble est difficilement envisageable en France ? Nous sommes déjà à un quart du XXIe siècle, mais revenons un petit peu en arrière.
- Outre le fait que durant ces 45 dernières années, la gauche voulait être le camp du bien et de la solidarité, la droite le camp de la gestion et de la sécurité, qu'en a-t-il été de l'amour de la nation ? De la culture et de la citoyenneté.
- Plus, j'ai envie de dire, pendant que les uns avaient la main sur le cœur et les autres la main dans la poche, qui a pris la main de la France pour aborder ces sujets cruciaux ? Ceux-ci ont été abandonnés au FN puis au RN avec leurs convictions qu'il faut leur reconnaître, mais aussi leurs outrances.
- Petit coucou à Jean-Marie Le Pen pour sa croyance dans l'inégalité des races et le point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale concernant les chambres à gaz.
- Mais aujourd'hui...
- Ce marasme de tiraillement politique qui s'inscrit dans le marasme de la mondialisation, monsieur et madame tout le monde, c'est-à-dire le peuple, semble de plus en plus perdu sur le sujet de l'identité française comme si celui-ci devenait tabou.
- Bon, alors d'accord, Abel Boyi, mais je me demande encore où vous voulez en venir exactement ? Eh bien, j'arrive, très cher Frédéric.
- En 2017, Emmanuel Macron a dit qu'il n'y avait pas une culture française, ce qui avait provoqué la joie des uns, le dégoût des autres.
- Or, si nous étions un peuple uni, cette...
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