Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, Guy Carlier, c'est un plaisir de vous retrouver tous les vendredis sur l'antenne de Sud Radio.
- Alors, j'imagine que vous n'allez pas échapper au rituel des voeux pour la nouvelle année.
- Mais oui, c'est vrai. Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous et bonjour à vous, chère Arlette, que je viens d'écouter.
- Vos prédictions pour 2025 sont pour le moins moroses. L'année qui s'annonce semble devoir être encore plus sombre que 2024.
- Vous avez sans doute vu à la télé cette compilation des voeux des présidents de la République.
- Vous savez, depuis Pompidou, ils commencent leur allocution par « l'année qui vient de s'achever a été difficile pour la France ».
- C'est vrai.
- Depuis les années 90, on entend ça. On a l'impression que, justement, depuis le début...
- Quand la reine Elisabeth, souvenez-vous, pour la première fois, parlait d'annuler...
- L'annus horribilis, chaque année nouvelle, l'annus est de plus en plus horribilis.
- Au moins, rendons grâce au président Macron, dont les voeux ont été, par ailleurs, indigents.
- Mais il a eu, au moins, la politesse de faire un état enthousiasmant de la France avec les JO et Notre-Dame.
- Ça me rappelle un petit copain, un voisin du cours préparatoire, qui avait eu un problème de relâchement des sphincters.
- Et qui, pour créer une diversion grossière...
- S'était crié « Ma grand-mère est morte ».
- Bon, personne n'a été dupe de cette diversion grossière.
- Et toute une classe de CP s'est mise à crier son dégoût à la vue de cette matière fécale qui s'échappait de son short et glissait le long de sa cuisse.
- Eh bien, les JO et Notre-Dame sont la grand-mère d'Emmanuel Macron.
- Et on ne peut s'empêcher de regarder ce qui coule le long des jambes de la France.
- Au moins, il n'aura pas été pessimiste.
- Et ça fait plaisir d'avoir un président optimiste qui trouve que l'anus n'est pas si horribiliste que ça.
- Moi, c'est pareil. Je suis gay comme Emmanuel Macron parce qu'on me paye pour ça.
- Je suis comme l'orchestre du Titanic qui jouait plus près de toi, mon Dieu, sur le pont pendant que le paquebot s'enfonçait dans les flots.
- Je m'empresse d'aurir de l'actu, de peur d'être obligé d'en pleurer.
- Alors, rions avec ce qui, normalement, nous donne envie de pleurer.
- Mayotte, par exemple.
- J'ai des trois pieds nickelés qui représentaient la nation.
- En voyant ce trio, Bayrou, Born, Valls à la télé, j'ai pensé à la chanson de Braille, ces gens-là.
- D'abord, il y a Bayrou, je ne vais pas vous la chanter, qui joue au Premier ministre.
- C'est dingue parce qu'on n'y croit pas.
- C'est comme si le gars avait demandé une boîte, une panoplie du Petit Chimiste et puis il avait eu cette panoplie de Premier ministre à Noël.
- Il n'y a rien, sauf de la com.
- Et comme à chaque fois qu'on joue de la comédie, il y a des actes manqués.
- À Mayotte, Bayrou.
- Bayrou a tombé la veste du...
Transcription générée par IA