Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h13, Françoise Degrois est avec nous. Bonjour Françoise.
- Mon cher Jean-Jacques, bonjour.
- Oui, Elisabeth Lévy vous surveille.
- Oui, j'ai peur.
- Vous avez peur, je sens, la présidentielle.
- Nous publions un très intéressant sondage des intentions de votre premier tour d'élection présidentielle.
- C'est Ifop Fiducial, nous dévoile ce sondage pour la première fois, ce premier sondage depuis la nomination de Michel Barnier.
- Nous dévoile, sans surprise, que Marine Le Pen domine les débats.
- Oui, alors Jean-Jacques avec un score écrasant, 34% au premier tour, elle arriverait largement en tête, même si on sait que son problème à elle, bien sûr, c'est le second tour et son incapacité à recueillir 50% plus une voix pour devenir président.
- D'ailleurs, à ce propos, je ne sais plus combien de fois, Elisabeth, mon cher Jean-Jacques, nous avons commenté ce type de sondage avec une Le Pen qui casse la baraque dans les sondages au premier tour et qui, à la fin, perd, c'est arrivé déjà deux fois pour la présidentielle.
- Jusqu'au moment où elle pourrait gagner.
- Voilà, et on disait ça aussi, jusqu'au moment où elle ne s'en va rien.
- Le Bloc central, lui, peut se satisfaire des résultats avec une prime à Édouard Philippe qui recueillerait 27% ou Gabriel Attal à 24%.
- Ne riez pas, Elisabeth Lévy.
- Elisabeth, non, Elisabeth, pardon, j'allais dire Elisabeth Philippe.
- Oui, Edouard Philippe.
- Ça part vraiment en brise, c'était des taux, je disais.
- Edouard Philippe qui fait mieux que Gabriel Attal, ça, ça m'a surpris.
- À moi, ça m'a surpris, mais le premier, parce qu'il a disparu du film et paf, il est sorti comme un diable de sa boîte la semaine dernière en disant « Je suis prêt », et bien il y a la prime, « Je suis prêt », c'est ce que je vous expliquais tout à l'heure.
- Et le second, parce que finalement, c'est un bon résultat pour Attal.
- C'est un galop d'essai après un passage éclair à Matignon et on sent quand même que sa construction d'image s'ancre véritablement dans l'opinion durablement.
- À l'inverse, Laurent Wauquiez ne décolle pas malgré ses efforts et ses postures.
- Il reste scotché à 4%, c'est très faible.
- Et c'est le paradoxe de la séquence, c'est la droite qui domine la vie politique et lui n'en tire strictement aucun profit.
- Ah, ça c'est extraordinaire. Le Premier ministre, Michel Barnier.
- Tout le monde est à droite.
- Même famille politique, Laurent Wauquiez qui est à 4%.
- Voilà.
- Non, c'est quand même, oui c'est un paradoxe, vous avez raison.
- Et la gauche, dites-moi, Françoise de Gouache, je vais vous fâcher.
- Je sens le régalement, je ne sais pas pourquoi.
- Et la gauche.
- Elle subit de plein fouet ses divisions.
- Vous savez, même si Jean-Luc Mélenchon a perdu beaucoup de plumes depuis un an, il est passé de 13% à 9%, il est leader à gauche à 9%.
- C'est énorme, pourquoi je dis ça, c'est énorme ? Parce qu'il faut regarder le tableau général.
- Eh bien, en 2017 et en 2022, Jean-Luc Mélenchon, il n'a jamais commencé sa campagne à plus de 7%.
- Là, il est déjà à 9% malgré l'ensemble de ses outrances.
- Face à lui, le PS, François Hollande est à 8%.
- Dans le même sondage, il était à 17% il y a un peu plus d'un an.
- C'est ce que je vous dis, c'est-à-dire qu'il a glissé, mais quand une présidentielle qui y est, sa campagne, démarre, il démarre toujours très bas, il termine à 22%.
- J'espère que ce ne sera pas le cas cette fois-ci, permettez-moi de donner mon avis.
- Le PS lui paye ses divisions encore et toujours, est allé à la une comme si les socialistes, pour eux, seuls comptaient la vie des socialistes.
- C'est-à-dire que là, on est dans une émulsion, une ébullition politique générale, mais les socialistes ne pensent qu'à une chose, c'est à leur congrès, c'est tout à fait terrible.
- Fabien Roussel est à 6%, Marine Tournelia 5%.
- En réalité, Jean-Jacques, ça va vous fâcher peut-être.
- Ici, vous additionnez toutes...
Transcription générée par IA