Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Regardons lucidement cette crise franco-algérienne avec vous Elisabeth Lévy.
- Oui, c'est en train quand même de tourner vinaigre.
- Oui, avec Éric Revelle, nous pensons que ça va se calmer.
- Mais bon, Éric va donner son avis tout à l'heure et Chloé Morin aussi.
- Il y a une part de comédie dans toute crise diplomatique.
- Mais il y a aussi là, de réel, Boilem sans salle, c'est pas une comédie.
- Mais les propos publics de M. Tebboune qui tombent dans toutes les oreilles des Algériens, y compris en France, c'est pas une comédie.
- Bon, donc, espérons au moins que ce Boilem restera en rétention jusqu'à son procès, qui prendra cher, on le garde, au frais en quelque sorte.
- Bon, et en France, on l'a vu, Chloé en a parlé, le ton monte.
- L'Algérie se déshonore avec son salle, il faut quand même pas oublier, c'est un mot fort, de la part du Président.
- L'Algérie veut nous humilier, donc ça c'était Bruno Retailleau.
- Et bien sûr, comme vous l'avez dit, Jean-Jacques, chacun y va de son idée.
- C'est un florilège, un festival.
- De Bardella à Gabriel Attal, il y a eu un tir groupé, évidemment, sur le traité de 68.
- Tout le monde semble oublier que ça, malheureusement, c'est la compétence du Président.
- Donc ils peuvent toujours crier, le traité, c'est la compétence du Président.
- C'est lui qui doit le soumettre, etc.
- Donc pour l'instant, ça dépend du Président.
- Donc Gérald Darmanin se propose, ça paraît assez simple, de supprimer l'exemption de visa pour la nomenclature.
- Xavier Driancourt dit, je trouve qu'il a une idée assez bonne.
- Ancien ambassadeur de France en Algérie, je le rappelle.
- Il dit, en Algérie, les diplomates français, les religieux, enfin tous les officiels, ne peuvent pas se déplacer sans autorisation et sans escorte.
- Bien sûr, au passage, on les flique.
- Eh bien, faisons la même chose en France.
- Disons que nous aussi, nous voulons les protéger comme ils le font pour nous.
- Alors évidemment, il y a l'idée, pourquoi ne pas dire, pas de visa du tout aux Algériens.
- Oui, il y a un petit détail que tout le monde va oublier, c'est que nous sommes dans l'espace Schengen, et que si vous refusez un visa, ils peuvent toujours aller en demander un à côté.
- En Italie, pareil, ou en Espagne, les relations ne sont pas terribles.
- On peut évidemment demander une exemption de Schengen, mais attendons, pour l'instant, on n'a pas la main.
- Il faut encore le faire.
- Bon, la vérité, c'est que depuis 70 ans, on accepte avec les Algériens une relation sadomaso.
- Ils ont piétiné les accords déviants, il faut quand même le répéter et le répéter.
- Ils ont expulsé ou chassé les pieds noirs, mais les Algériens, eux, doivent être chouchoutés en France avec ce fameux traité de 68, et en prime, aujourd'hui, le relais du régime se déchaîne.
- Alors, je dirais, comme tout le monde, basta, parce que s'il n'y a...
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