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Par avec Marie-Claire Paulet

Don d'organes : Mieux comprendre cette démarche


Premiers de tranchée : ces entreprises qui font tourner la France. Don d'organes : Mieux comprendre cette démarche
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Et Marie-Claire Paulette est avec nous, présidente nationale de la Fédération France Adote.
- Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Bonjour.
- Bonjour madame.
- Cette association en fait c'est une fédération plutôt des associations pour le don d'organes et les tissus humains.
- Oui.
- Et en fait c'est quoi ? Est-ce que finalement vous regroupez aujourd'hui des associations un petit peu partout en France ? C'est un groupe de 70 associations qui sont réparties dans toute la France.
- C'est ça. Vous vous êtes régie par la loi bioéthique ? On n'est pas régie par la loi bioéthique. Justement c'est ce qu'on explique aux gens.
- Qu'on est aux honneurs présumés si on ne s'est pas fait inscrire sur le registre des refus.
- Nos missions nous c'est d'informer et de sensibiliser le public afin qu'ils en parlent en famille.
- Et qu'ils en discutent de leur volonté.
- Alors pour qu'on comprenne bien, il y a le don d'organes. Est-ce qu'on peut donner certains organes forcément de son vivant déjà ? On est d'accord ? Oui. On peut donner de son vivant.
- Lesquels par exemple ? Le rein et le foie.
- Le rein et le foie. Et aujourd'hui il y a un cadre plutôt législatif pour ce don d'organes.
- Comment ça se passe ? Parce que j'ai l'impression qu'il y a une déficience de communication sur ce sujet-là même si on en parle beaucoup.
- Le don entre vivants.
- Il peut se faire en famille avec le père, la mère, les enfants, les cousins et on l'a élargi aux amis, proches.
- Vous savez, on en a pratiqué 550 l'année dernière. Je ne sais plus combien de fois, entre le foie et le rein, parce qu'il n'y a que ça qu'on peut greffer du vivant.
- C'est très compliqué parce qu'il faut d'abord que tout le monde soit d'accord et ça sera le procureur de la république.
- Qui donnera l'accord parce qu'il y a un comité d'éthique qui va se réunir pour décider, voir si la personne veut bien donner, si elle n'est pas influencée, si...
- Il faut faire attention. Chez nous, en France, on a une éthique très importante.
- Très encadrée, oui.
- Vous comprenez que ça peut aussi être l'objet de demandes d'argent, de voilà...
- De trafic, soyons clairs.
- La limite, tout à fait.
- Donc, c'est vraiment en régie, ça met à peu près un an, les démarches, parce que les personnes sont consultées individuellement, sont vues par un psychologue, c'est très sérieux.
- Et le don post-mortem aujourd'hui, est-ce que ça veut dire que c'est plus souple ? Oui, il faut être en état de mort encéphalique. La mort encéphalique, c'est la destruction totale et irréversible du cerveau.
- C'est-à-dire que le cerveau ne fonctionne plus, les organes ne fonctionnent plus s'ils ne sont pas oxygénés rapidement.
- Et cette mort encéphalique, elle est rare aussi. Elle est assez rare. Vous comprenez ? Comment on fait ? Pour ceux qui nous écoutent et qui...

Transcription générée par IA

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