Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.
- Nous sommes en compagnie de Pierre Verpilla, pédicure podologue basé à Paris dans le 9e arrondissement. Bonjour.
- Bonjour.
- Il y a beaucoup de tabous autour de la santé, notamment celle des pieds dans l'inconscient collectif.
- Est-ce que vous pensez que le métier de podologue est potentiellement une profession qui est en ralentissement face aux autres professions médicales ? Alors là, je ne pense pas du tout. On a beaucoup de travail.
- Les gens viennent nous voir de tout âge, que ce soit pour des enfants, pour des...
- De plus en plus, les gens, au moins, viennent nous voir et nous demandent des conseils, si ce n'est des soins ou des semelles.
- Enfin bon, non, je n'ai pas l'impression, depuis 35 ans que je travaille, que ma profession est en perte de vitesse. Non, pas du tout.
- Alors, est-ce qu'il y a vraiment des gens qui négligent l'aspect de la santé des pieds, et qui se retrouvent chez vous un peu trop tard, parfois ? Ah oui, ça, ça arrive toujours. On a toujours des patients qui viennent trop tard, que ce soit pour des soins, avec des ongles incarnés, insectés, ou des corps très abîmés, qui auraient pu venir bien plus tôt.
- Mais bon, ils ne sont pas toujours conseillés. Après, on arrive toujours, soit avec des soins, soit avec des appareillages à régler le problème.
- C'est très rare qu'on ait besoin d'aller vers l'opération.
- Si c'est un peu retardé dans leur venue, on arrive quand même à régler en général le problème.
- Est-ce que la mode vestimentaire, et évidemment des chaussures, a une influence dans votre profession, dans les augmentations ou diminutions du nombre de patients ? Ah ben maintenant, il y en a beaucoup moins qu'avant, parce que les gens font quand même beaucoup plus attention à leurs chaussures.
- Les talons hauts, moi je vois à Paris, pourtant c'est une ville où beaucoup de gens travaillent, j'en ai beaucoup moins.
- Au moins, ils les gardent pour le travail, et puis quand ils viennent chez nous, ils remontent leur basket.
- Donc on a moins ce problème-là, mais effectivement, ça a une importance sur les frottements.
- Par exemple, pour un corps avec une chaussure, si la chaussure est plus serrée, plus dure, plus étroite, ça va entraîner plus de conflits entre la peau et l'orteil, et donc plus de risques d'un ongle incarné, d'un corps.
- Et puis après, ça a aussi importance sur la posture de la personne.
- Si elle a des talons hauts, ça modifie la posture, et donc ça entraîne des problèmes, oui, effectivement.
- Est-ce qu'une mauvaise position comprend quand on est enfant ? Est-ce que ça peut avoir des séquelles pour le reste de notre vie, sur notre voûte plantaire ? Attendez, je ne comprends pas tellement votre question.
- Si on a une mauvaise position pour marcher, etc., quand on est enfant, pas des bonnes chaussures, est-ce que ça peut...
Transcription générée par IA