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Par avec Fabrice Godin

Le marché des séminaires se porte-t-il bien ?


Premiers de tranchée : ces entreprises qui font tourner la France. Le marché des séminaires se porte-t-il bien ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.
- Nous sommes en compagnie de Fabrice Godin, dirigeant et fondateur de Chlorophylle, sans E à la fin, à Golfe-Jouan dans les Alpes-Maritimes.
- Fabrice Godin, bonjour.
- Bonjour Philippe.
- Chlorophylle, c'est une agence événementielle née il y a 24 ans, spécialisée dans l'organisation de séminaires ? Oui, c'est ça, on est spécialisé dans l'organisation de séminaires sur mesure.
- En France, du nord au sud.
- Alors le secteur totalise plus de 455 000 emplois directs et indirects, pour 32 milliards d'euros annuels de retombées économiques, tout secteur confondu, selon l'UNIMEV, l'Union Française des Métiers de l'Événement.
- Est-ce que c'est un secteur qui a souffert ces dernières années ? On a souffert au moment du Covid, bien évidemment, mais depuis, il y a eu quand même une très belle reprise, et ça se confirme encore actuellement.
- Il y a un véritable engouement pour la partie séminaire, et notamment pour les séminaires en montagne, qui sont à venir en janvier, en Marche-Procin.
- Alors, en quoi ce secteur d'activité a évolué ou a dû changer ses méthodes ? Évolué, c'est-à-dire qu'on a vu apparaître du télétravail, il y a eu une dispersion, les gens ont un peu d'individualisation, et c'est vrai que le séminaire permet de rassembler les gens, de rassembler les collègues, les équipes, et du coup, on le ressent qu'il y a une véritable volonté de réunir, de faire en sorte que les collaborateurs se retrouvent sur des moments de cohésion, de convivialité.
- Alors, dans un monde où le numérique domine tout, les moments de se retrouver sont quand même beaucoup plus rares, on fait beaucoup de réunions Zoom, notamment.
- Est-ce qu'il avait vraiment fallu se renouveler ? C'est-à-dire qu'il a fallu se renouveler dans le sens où, à un moment donné, on était un peu sur une transition, où le digital avait quand même pris une belle part de marché, mais au final, les entreprises, les managers, les dirigeants, se sont aperçus que ça n'allait pas remplacer le contact humain, le contact physique, et donc on a vraiment, auparavant on travaillait beaucoup, là peut-être les séances de travail sont un peu plus décalées dans l'organisation du séminaire, de manière à ce qu'il y ait de plus en plus de moments où les équipes sont toutes ensemble.
- En général, les périodes de crise ou turbulences, ça crée de nouvelles choses.
- Est-ce que ça a entraîné une explosion de la créativité et de l'inventivité, Fabrice Godin ? C'est-à-dire qu'on a vu apparaître la volonté de faire des séminaires un peu différents, donc c'est sur le quoi on s'est appuyé, qui était aussi dans l'ADN de l'agence Chlorophylle, c'était des séminaires au vert, des séminaires insolites, voilà, c'est fini le temps du bling-bling, le temps de la surconsommation, on est plutôt passé sur des choses vertueuses, sur des événements qui mettent, comme nous, ce qu'on souhaite, l'humain, au cœur de l'opération.
- Est-ce que vos clients vous demandent maintenant, pour...

Transcription générée par IA

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