Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Allez, on a la patate dans ce petit matin Sud Radio.
- Passez-moi l'expression, vous allez comprendre pourquoi dans un instant.
- Bonjour Béatrice Baldini.
- Bonjour.
- Gérante des sociétés Les Pommes de Terre du Val-de-Serre et Les Frites du Val-de-Serre.
- Merci de passer la tête dans ce petit matin de Sud Radio.
- Alors vous faites vous de la culture, de la commercialisation et de la transformation des pommes de terre du côté de Cherbourg, par exemple des frites pour les restos, les cantines ou les Ehpad.
- Comment ça vous est venu l'idée ? Il y a une histoire familiale derrière.
- Oui tout à fait, il y a une histoire familiale.
- En fait je me suis lancée en septembre 2020.
- Donc je viens d'une famille de maraîchers.
- On cultive donc les légumes depuis 100 ans.
- Et mon oncle a toujours cultivé la pomme de terre.
- Et un jour il me dit comme ça, si j'avais 10 ans de moins, je transformerais mes pommes de terre en frites.
- Et du coup ça a mûri dans un petit coin.
- Et puis un jour je lui ai dit, écoute on se lance, on fait des frites.
- Il y avait déjà le côté pomme de terre, vous avez ajouté la transformation finalement.
- Et vous êtes lancée pour ça en 2020.
- C'est pas une année facile ça.
- Alors en 2020, en pleine crise sanitaire.
- Mais avec l'orcu, je me dis que cette crise a été un tremplin pour mon entreprise.
- Du coup ça m'a ouvert des portes que je n'aurais peut-être pas poussées.
- Notamment les collectivités.
- Parce que c'est vrai que j'étais focalisée sur la frite, la restauration.
- Mais il y a aussi le côté pomme de terre qui intéresse beaucoup les collectivités.
- Où je me bats depuis 4 ans pour que nos enfants mangent de la vraie purée, du vrai grappin de pommes de terre, des frites fraîches.
- Justement bannir tout ce qui est purée en flocons, frites congelées, voilà.
- Ah oui, c'est pas du tout la même chose que les grandes marques de frites de supermarché quoi.
- Non, du tout.
- Et c'est là donc, en pleine crise sanitaire, que vous avez commencé à démarcher.
- Par exemple, les EHPAD pour leur proposer de les fournir, c'est ça ? Oui, voilà, les EHPAD, les écoles, les collèges, les lycées, les hôpitaux.
- Et puis ça a fonctionné parce que c'est vrai qu'en pleine crise sanitaire, ils recherchaient plus des produits locaux.
- Et puis il y a eu de la satisfaction derrière, donc ça continue depuis 4 ans.
- Ça a bien fonctionné et ça se développe finalement l'activité.
- Oui, tout à fait.
- On est passé de moi toute seule avec mon oncle et aujourd'hui on est une équipe de 5.
- Ah oui, tout de même.
- Vous avez donc pour projet de vous étendre encore ? Alors vraiment, c'est vraiment rester local.
- Donc il y a toujours à faire parce qu'on n'ouvre pas tout...
Transcription générée par IA