Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Nous sommes avec Alain Cousin, directeur général de Léa Alexandre, artisan à Forge-les-Eaux. Bonjour.
- Bonjour.
- Alors pour vous, ça commence par la boulangerie-pâtisserie, puis vous décidez de vous développer dans autre chose, c'est-à-dire d'étendre votre terrain de jeu, si j'ai envie de dire, vers le chocolat.
- C'est ça, oui, sur le chocolat, et en l'occurrence, du coup, le chocolat qu'on appelle en fabrication Bintoubar, c'est-à-dire à partir de la fève de cacao directement.
- D'accord. Ce choix, c'est quoi ? Est-ce que c'est un voyage ou c'est quelque chose qui vous a donné envie ? Est-ce que c'est parce que le chocolat, aujourd'hui, c'est quand même peut-être le goût préféré des Français ? Oui, en l'occurrence, oui, oui, le goût préféré des Français.
- Et puis du coup, suite à ça, qui a débouché sur un voyage auquel, du coup, on a pu prendre beaucoup de connaissances, là-bas, du coup, au Venezuela, et puis on a développé, suite à ça, la fabrication, du coup, chez nous.
- Alors, est-ce que vous fabriquez pour des clients finaux ou pour d'autres entreprises ? Ou les deux ? Les deux. Les deux. On fabrique vraiment... Du coup, on va fabriquer pour les entreprises, on va fabriquer ce qu'on appelle en gouttes de chocolat, du coup, pour qu'eux puissent leur travailler derrière.
- Et on fabrique aussi des produits finaux, par exemple, comme les bonbons de chocolat, tablettes de chocolat et autres.
- D'accord. Est-ce que, finalement, on se rend compte que le chocolat, là, on subit crise sur crise, est-ce que le chocolat est encore un mets-refuge ? Oui. Oui, oui. Parce que, malgré que ça augmente, on a toujours une très forte demande, quand même.
- Une grosse augmentation, aujourd'hui ? Oh oui. Sur le cacao, de mémoire, il y a eu 300%, je crois, d'augmentation. On est de l'ordre des 300%, quasiment.
- Mais comment on reste compétitif vis-à-vis de ces clients ? Est-ce que, d'abord, est-ce que vous les prévenez qu'il y a eu des hausses de prix ? Donc, forcément, que vous aurez percuté dans votre magasin ou, en tout cas, avec vos clients ? Comment ça se passe ? Oui. Oui, oui. On communique beaucoup dessus, sur l'augmentation.
- Après, forcément, tout le monde a été obligé d'augmenter ses prix en même temps.
- Du coup, ça s'est fait naturellement.
- Mais, justement, j'ai l'impression que la rareté provoque encore plus ce désir.
- Forcément. Forcément.
- Comment reconnaître un bon chocolat ? Parce que du chocolat, il y en a partout, dans les magasins, dans les supermarchés, dans les boulangeries.
- Comment on se rend compte que c'est un produit de choix ? Un vrai bon chocolat, ça va être un chocolat qui, déjà, ne va pas être trop sucré, qui ne va pas être amer ni acide.
- Et puis, vraiment, avec un fort côté fruité.
- Et, pour moi, c'est ça, un vrai bon chocolat.
- Pourquoi le Venezuela ? Parce qu'il y en...
Transcription générée par IA