Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio à votre service. Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Et je vous emmène entre Blois et Vendôme à Célom exactement, Valérie Voyer est avec nous, bonjour.
- Oui bonjour.
- Vous êtes président de Capieco, vous faites de la location de toilettes sèches et des douches mobiles et de mobilier de bois, mais vous avez d'abord, ce qui est intéressant chez vous, c'est que c'est une histoire finalement de deux artisans du bois qui ont une vision de recyclage.
- Exactement, voilà, j'ai un collègue menuisier, puis moi-même, on travaille le bois, on rabote, on fait des copeaux, et les copeaux étant des déchets pour nous, l'idée était venue en fait de dire qu'est-ce qu'on peut en faire, quelque chose de positif, donc pourquoi pas travailler effectivement sur les toilettes sèches, et puis en même temps, une idée aussi qui était très importante, enfin à mes yeux, c'était d'éviter de gaspiller de l'eau potable, et comme on sait que dans les toilettes, il y a beaucoup d'eau potable qui part.
- 9 litres d'eau, c'est important de le rappeler quand même, pour ceux qui ne le savent pas.
- Exactement, donc c'était l'idée, c'était vraiment de jouer sur les deux tableaux, voilà, le recyclage et éviter la gaspille.
- Ce qui est intéressant, c'est que vous n'en faisiez rien avant de ces copeaux de bois ? Avant, c'était détruire.
- Oui, voilà, on les rend en déchetterie, donc c'est toujours un coût, etc.
- Donc là, de pouvoir les recycler, mais d'un point de vue global, ce n'est pas que les recycler dans les toilettes sèches, c'est que derrière, il y a du compostage qui est fait, et ça repart dans le sol, en matière organique.
- Donc l'idée, c'était aussi d'avoir une vision circulaire de cette matière qui était déchets, de pouvoir la recycler d'une façon utile.
- Alors, beaucoup de gens sont réfractaires à cette idée des toilettes sèches, et pourtant, pardon, je vais être un petit peu trash, pas d'odeur, finalement, c'est beaucoup plus facile qu'on le croit.
- Alors, beaucoup plus facile, effectivement, il n'y a pas d'odeur, le copeau vient donc assécher, ce qui évite effectivement, voilà, ce que vous disiez, trash, les odeurs.
- Et puis, comme il n'y a pas d'eau, c'est plus propre, c'est plus hygiénique, donc les gens s'y retrouvent bien.
- Il faut tester pour adopter, voilà.
- Il faut changer les mentalités, justement, pour prévoir, puis à un moment donné, on va devoir tous y passer d'un moment à l'autre, puisque les ressources aujourd'hui se raréfient.
- Vous avez parlé de l'eau il y a quelques instants. Il faut commencer à changer les mentalités. Est-ce que vous sentez autour de vous que ça se passe ? Eh bien, oui, oui. Moi, ça fait dix ans que, comment on pourrait dire, je milite, enfin voilà, pour essayer de faire un peu changer les mentalités.
- Alors, il y a plusieurs voies. Moi, je suis dans le toilette sèche avec du copeau. Et effectivement, il y a quelques années,...
Transcription générée par IA