Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Nous sommes en compagnie de Christian Jannier, président de la SAS.
- Jannier est meilleur ouvrier de France, grossiste pour les fromageries.
- Bonjour.
- Maison Jannier, tradition, qualité, noblesse.
- Quelle est l'histoire de cette maison ? Elle a commencé avec mon arrière-grand-père qui est descendu de son chemin natal.
- Une carriole tirée par des chevaux, quelques pains de comté pour jauger un peu la clientèle lyonnaise.
- Et puis au troisième voyage, il a mis la famille sur le chariot avec les affaires personnelles.
- Et puis il a ouvert une boutique dans le troisième arrondissement de Lyon.
- Après, il y a eu mon grand-père, que je n'ai pas eu la chance de connaître, qui est décédé avant que je naisse.
- Donc lui a continué un peu dans le détail sur les marchés avant de passer sur le demi-gros en achetant des cases russe-guin.
- C'était le quartier des fromagers.
- Il fallait un petit peu moins.
- Parce qu'il y en a moins qu'avant.
- Mais il y a eu plus de 50 grossistes en fromage au niveau de la confluence de Lyon.
- Mon père est rentré dans l'affaire ensuite à 15 ans, certificat d'études en poche.
- C'est-à-dire, je sais compter, je sais écrire, je sais lire parfaitement bien.
- Et puis il a développé l'affaire.
- Et dans les années 70, il a pris...
- Pour ça, c'était un peu le visionnaire parce qu'il a pris la bonne direction.
- Il a refusé de commercialiser des produits industriels et de travailler avec la grande distribution.
- Pour rester sur le canal des artisans, des petits fromagers de détail qui sont encore aujourd'hui nos clients.
- Et puis, moi, je les rejoins.
- Mon père est un autodidacte, je l'ai dit.
- Il a tenu à ce que je fasse quelques études.
- Donc, une école d'agriculture pour connaître la production laitière.
- Et après, j'ai enchaîné avec une école nationale de l'industrie laitière avant de rejoindre l'entreprise liable.
- Et ma grande fierté aujourd'hui, c'est d'avoir vu deux de mes enfants.
- Le troisième est encore là.
- Alors, un peu jeune, rejoindre l'entreprise.
- Alors, Christian Jeunier, vous avez une gamme d'environ 180 fromages principalement issus de lait cru français, mais pas que.
- Oui, tout à fait, parce que des bons fromages, ils sont fabriqués sur toute la surface du globe, j'ai envie de dire.
- Ce qui est important, c'est évidemment ce lait cru qui fait peur à tort à beaucoup.
- Aujourd'hui, on est dans un monde de pasteurisation.
- Mais par contre, le triste constat qu'on fait, c'est qu'un enfant sur deux en classe de sixième, il a quasiment une allergie à quelque chose.
- Moi, je n'en ai jamais croisé dans ma scolarité.
- On était. Les enfants étaient allaités au sein, mangeaient des aliments crus au niveau des fromages.
- Et puis, on n'en est pas mort, on est toujours là.
- Donc, voilà, le lait cru, ça donne une spécificité, ça donne des coûts particuliers et on est là pour des frissons et j'ai envie de dire une une extase au niveau du client.
- Final. Alors, vous travaillez avec plus de 800 fermes.
- Oui, largement et encore, on ne compte pas là-dedans.
- La spécificité, par exemple, de la filière Comté, où il y a des coopératives qui sont alimentées avec avec des nombreuses fermes.
- Mais pourquoi ? Parce qu'on a chez nous, quantité et qualité, c'est totalement antinomique.
- Et donc, si, comme on est grossiste, on a besoin de volume et des appellations comme le Charolais, on va travailler avec 12 petites fermes.
- On préfère que travailler avec une grosse.
- Le 27 mars prochain, c'est la Journée nationale des fermes.
- La Journée nationale du fromage, c'est devenu un symbole culturel.
- Vous savez, on a besoin de, on est dans une société, finalement, on a besoin de repères.
- On a la journée des voisins aussi, parce que les gens ne se parlent plus.
- Donc, chacun y va de sa journée.
- Moi, j'ai envie de dire, le fromage, il est omniprésent dans ma vie et dans la vie de beaucoup de gens.
- C'est simplement un rappel et un clin d'œil.
- Mais on va dire que les épicuriens, ils y pensent 365 jours dans l'année.
- Merci...
Transcription générée par IA