Troisième jour de Sud Radio en direct du Festival Off d'Avignon

- Sud Radio, 19h-20h. Christophe Meilland, en direct du Festival of Davignon.
- Bonsoir et merci d'être fidèles à Sud Radio. Aujourd'hui, c'est enfin l'ouverture de ce 58e festival.
- On est heureux. On est enfin heureux parce que les gens arrivent, ils commencent à se balader, ça prend les tracts.
- C'est important pour tous les artistes qui font partie cette année de ce 58e festival.
- Ils sont 1660 spectacles à découvrir. On est vraiment très très heureux.
- Et ce soir, on a la chance de recevoir trois superbes comédiens. On peut le dire ? Ah si, si, on a le droit. Ah oui, oui.
- Thibault Agosson, tout d'abord. Notre ami suisse. Bonjour, bonsoir, bonsoir.
- Ça va, Thibault ? Mais super. Et vous ? Très très bien, tu as le droit de me tutoyer. Alors, et toi ? J'ai fait savoir de ne pas te connaître.
- Premier festival.
- Tout premier festival en tant que participant. Je l'ai beaucoup fait en tant que touriste, mais ce n'est pas le même rythme.
- On en parlera dans quelques instants. Et puis, une superbe pièce que j'ai eu l'occasion de découvrir hier soir au Théâtre Actuel à 21h30, c'est Smile.
- Voilà, Smile qui a été nommé de nomination au Molière. Incroyable. Et ils sont trois sur scène. Ils sont formidables.
- On a deux des acteurs avec nous ce soir. Donc, Grant. Bonjour.
- Avec un nom de famille américain.
- C'est ça, voilà. Ça, c'est ça.
- Ils s'entendent bien avec le prénom, Grant Lawrence.
- Ah oui, c'est incroyable. Vous êtes américain ? Non, pas du tout. C'est parce que ça sonne joli.
- Ah, d'accord. Ah, c'est un pseudo.
- Oui, c'est un pseudo, Lawrence.
- D'accord, comment ils se la racontent.
- Oui, parce que c'est vraiment un prénom de vedette, un peu. Grant Lawrence.
- Oui, je me suis dit que ça sonnerait bien, voilà.
- Qui joue Charlie Chaplin, puisque Smile, c'est un petit peu son histoire.
- Et puis, à ses côtés, on a Tristan Romain. Bonsoir, Tristan.
- Bonsoir.
- Ça va ? Oui, très bien.
- Bon, bah super. Premier Avignon, pour vous deux ? Bah, c'est pareil. En tant que touriste, on va dire, on l'a déjà fait, mais pas en tant que comédien.
- Oui, c'est le premier.
- Et comment ça se passe, alors ? Comment on se prépare à un premier Avignon ? Euh...
- Ouh ! Chacun à sa méthode.
- Voilà.
- Le plus simplement du monde, on se prépare psychologiquement, et puis voilà.
- Thibaut, premier Avignon pour toi aussi.
- Oui.
- Au Théâtre des Vents.
- Oui, c'est juste là, d'ailleurs. On est à côté.
- Une journée sur deux.
- Un jour sur deux, c'est les jours pairs.
- Donc c'est demain, par exemple, à 17h20.
- Moi, je vous conseille fortement d'y aller, parce que le spectacle...
- Moi, je le trouve bien, ma mère le trouve bien, donc c'est vraiment pas mal, ouais.
- Et moi, je le trouve aussi bien, puisque je l'ai vu pas mal de fois.
- Ouais.
- Thibaut Agostin, c'est un peu ceci.
- À force de technologie, on commence à manquer de logique.
- Plus on avance, plus on recule.
- Ce qui fait qu'on est une nouvelle espèce d'être humain que j'ai nommé l'homme moderne.
- Pour vous situer, l'homme moderne, c'est quelqu'un, il est capable d'aller au fitness avec son scooter pour y faire...
- du vélo.
- Il télécharge Google Maps, il pourrait voir les merveilles du monde entier.
- Première chose qu'il fait, c'est qu'il regarde son zoom.
- « Euh, Thierry ? » Il va au McDo, il prend un double menu Big Mac avec des potatoes et des grandes frites, mais il prend un coca light, parce qu'il veut pas grossir, l'homme moderne.
- Il regarde son téléviseur, il y voit une pub qui essaie de lui vendre un autre téléviseur.
- Alors il regarde son ordinateur, il y voit une pub qui essaie de lui vendre un autre ordinateur.
- À quel moment il va se dire « Ah, ça a l'air pratique, ce machin, faudrait que je m'en achète un. » Mais en même temps, c'est possible, parce que l'homme moderne, il est débile.
- Il croit que le Che Guevara, c'est une marque de t-shirts.
- Il aime pas les réseaux sociaux, il s'en plaint en faisant des publications sur Facebook.
- Mais faut voir...