Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Samedi 12 avril 2025, merci les amis et bon après-midi à vous si vous nous écoutez sur Sud Radio, sudradio.fr et puis sur Youtube, plus d'un million d'abonnés, merci d'être aussi de nombreuses et de nombreux.
- Chaque semaine, un peu plus à nous écouter. On commence avec les changements à la une de Mathéo Lamblo.
- Agissons ensemble pour une société plus juste. L'association APF France Handicap présente Sud Radio, les changements à la une.
- Les changements à la une de Mathéo Lamblo en ce samedi 12 avril 2025.
- La protection de l'enfance est en crise, Mathéo, avec une commission d'enquête parlementaire qui tire la sonnette d'alarme et appelle à une réaction urgente.
- Oui, Anthony, c'est un constat alarmant que dresse la commission dédiée à la protection de l'enfance.
- Le système est à bout de souffle et les chiffres parlent d'eux-mêmes, Anthony.
- Depuis 1998, les mesures de protection de l'enfance ont augmenté de 40% en 2021.
- Pourtant, sur le terrain, les effectifs diminuent, moins de professionnels pour accompagner des enfants toujours plus nombreux. Résultat, des structures saturées, du personnel épuisé et des enfants déplacés, faute de place adaptée à leurs besoins.
- Face à cette situation critique, la commission propose l'adoption d'une loi de programmation pour inscrire l'effort dans la durée, la création d'un fonds de financement spécifique et surtout, le renforcement du nombre de juges et de greffiers pour assurer un véritable suivi des enfants placés, un appel à un sursaut de l'enfance, et un renforcement du nombre de juges et de greffiers pour assurer un sursaut collectif donc, car derrière ces chiffres, il y a des vies, et l'urgence est bien réelle.
- C'est une semaine bien triste pour les médias, Mathéo.
- Effectivement. La radio Vivre FM, qui avait fait de la radio de toutes les différences son slogan et qui se consacrait au handicap depuis sa création en 2004, a été placée en liquidation judiciaire le jeudi 3 avril et a cessé ses programmes au début de semaine.
- La station associative émettait à Paris, à Lyon et en digital, et vous recevez d'ailleurs aujourd'hui l'équipe des salariés pour en parler.
- Les changements à la une de Mathéo Lomblo.
- Agissons ensemble pour une société plus juste.
- L'association APF France Handicap vous a présenté Sud Radio, les changements à la une.
- Mathéo Lomblo, vous le disiez, dans les changements à la une, aujourd'hui je reçois l'équipe de salariés de la radio Vivre FM qui a cessé ses programmes en début de semaine suite à un placement en liquidation judiciaire le 3 avril dernier. Ce sera donc le thème de cette émission, en solidarité pour nos confrères qui, bien sûr, sont en train de se défendre.
- Ils ont perdu leur boulot et je vais d'abord dire bonjour et saluer mes amis chroniqueurs et chroniqueuses.
- Emmanuel Dalseco, bonjour Emmanuel.
- Bonjour.
- Ravi, vous êtes donc journaliste.
- Amou Bouakaz, à ma droite, bonjour Amou.
- Bonjour à tous et à toutes.
- Vous êtes en forme, vous.
- Bonjour.
- Vous êtes entrepreneur, vous êtes conférencier et puis chroniqueur dans l'émission.
- Merci d'être là.
- Amou, c'est une triste situation aujourd'hui que Mathéo Lomblo décrivait dans les changements à la une tout à l'heure.
- Puisque VivreFM disparaît, c'est quand même le deuxième média spécialisé depuis le début de l'année qui disparaît du paysage.
- Et également le quatrième, si on compte les deux chaînes de la TNT qui ont disparu, NRJ12 et C8.
- Ça dit quelque chose peut-être de préoccupant sur l'état de santé des médias, peut-être de la liberté d'expression.
- Vous savez, sur Sud Radio, on parle vrai, on se dit les choses.
- Je ne dis pas que la situation de VivreFM ou du magazine Être, c'est une atteinte à la liberté d'expression.
- Mais je trouve personnellement toujours très préoccupant lorsqu'un média cesse d'exister et d'être.
- Amou Bouakaz.
- Oui, alors C8 et NRJ12, c'est l'ARCOM, c'est dans le cadre de la rotation.
- Peu importe les décisions qu'il y a derrière.
- Je veux dire qu'on n'est pas du tout dans le même problème.
- Mais je vais prendre trois minutes.
- Tu veux bien ? Alors, un peu moins, mais...
- C'est à peine le temps d'une chanson.
- Mais c'est aussi le temps qu'il me...
Transcription générée par IA