Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Quelle sera la réponse du Hezbollah ? On ne sait pas, mais il y aura une réponse.
- C'est ce qu'a affirmé Hassan Nasrallah, qui est le patron du Hezbollah.
- Antoine Mariotti, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci d'être avec nous, journaliste à France 24, correspondant à Jérusalem, auteur de l'agence Histoire secrète de la CIA, qui sort là, aux éditions Talendier.
- Après ce coup, ce coup des Israéliens, parce que ce sont les Israéliens qui sont derrière l'explosion des beepers et des Tokyo Wokies.
- Ce ne sont pas les Autrichiens en tout cas, ça c'est certain.
- Donc à 99%, oui, on peut le dire, parce qu'on va garder 1%, parce que ce n'est pas officiel, mais évidemment que ce sont les Israéliens.
- Bien. Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu, il a reconnu que le mouvement chiite pro-iranien avait subi un coup sécuritaire et humanitaire sans précédent dans l'histoire de la résistance au Liban, l'histoire de la résistance.
- L'histoire de la résistance au Liban, au lendemain de cette série d'explosions.
- L'ennemi a franchi toutes les lignes rouges, a-t-il dit.
- Le but implicite de l'opération était de frapper le milieu de la résistance pour le faire capituler, mais cet objectif a échoué.
- Oui, enfin, il a échoué, mais enfin ça a provoqué la réaction.
- Et pour le Hezbollah, c'est un échec terrible.
- Ah, c'est un échec cuisant, c'est un échec cuisant.
- Il est extrêmement rare, je ne vais même pas souvenir que ça soit déjà arrivé, de voir Hassan Nasrallah accuser le coup comme il l'a fait hier.
- Oui.
- Il a parlé d'un coup sévère, d'un coup historique, ce sont les mots qu'il emploie, contre le Hezbollah, donc contre la résistance.
- Oui, résistance entre guillemets.
- Voilà, entre guillemets, même petit que l'ennemi, il ne parle pas d'Israël, il parle de l'ennemi.
- Il parle quand même d'un coup historique, d'un coup militaire, sécuritaire, humain.
- Bon, il a passé quand même la première demi-heure de son discours, ce sont toujours des discours fleuves, ça nous rappelle Fidel Castro, dans une autre région.
- Et il a passé la première demi-heure, finalement, à reconnaître ça.
- Et à dire que ça avait été très dur, à reconnaître d'ailleurs qu'il y avait 4000 de ces beepers qui avaient été distribués aux membres du Hezbollah, mais pas au grand chef, notamment lui, ils ne sont pas fous.
- Et que, bon, quand même, il allait falloir déclencher une enquête interne, parce qu'il y avait quand même des soucis.
- Donc, enquête interne et réplique, et réplique.
- Alors, il a promis que ça serait terrible.
- Oui, mais c'est un peu, arrête-moi où je fais un malheur, parce que le 30 juillet dernier, il y a eu un coup extrêmement dur porté au Hezbollah, qui était l'assassinat ciblé par les Israéliens d'un homme qui s'appelle Fouad Choukour, qui était le chef militaire du Hezbollah.
- Donc, l'un des plus importants, évidemment, membres de cette organisation.
- Ça a été fait à Beyrouth.
- Il...
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