single-emission.php

Par avec Alain Gargani

Dette publique : les entreprises vont-elles payer la facture ?


Dette publique : Pour trouver 30 milliards d’économies, Michel Barnier veut mettre les entreprises à contribution
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Les PME à l'honneur ce matin sur Sud Radio. Alain Gargani, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Re-bonjour. Vous êtes président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, Provence, Alpes, Côte d'Azur, le Sud, le Grand Sud, Alain Gargani.
- Que demandez-vous ce matin au nom des PME ? Que demandez-vous au gouvernement et au Premier ministre Michel Barnier ? De la stabilité. Je veux que le gouvernement prenne conscience qu'aujourd'hui l'économie est en danger, que les TPE-PME souffrent tous les jours. On a pris plusieurs tsunamis de la Covid, d'augmentation de l'énergie. Aujourd'hui, on a besoin de stabilité et de visibilité sur les trois ans.
- Et on ne veut pas prendre un nouveau tsunami sur la fiscalité.
- Donc aujourd'hui, restons stables, n'augmentons pas les impôts, laissons les entrepreneurs faire leur métier, développer l'économie au quotidien, faire travailler les salariés dans tous les territoires de France.
- Donc libérez l'économie et laissez-nous faire notre job.
- Oui, on vous laisse faire votre job. Donc on ne touche pas à la fiscalité des PME.
- On ne touche pas à l'impôt sur les sociétés. On ne touche à rien de tout ça.
- Je vous dis ça parce que le président du MEDEF, Patrick Martin, a annoncé être ouvert à une hausse d'impôts sur les grandes entreprises sous certaines conditions.
- Vous n'êtes pas du tout ouvert à une hausse d'impôts, vous, les PME.
- Des PME et des TPE, non. Je pense qu'il faut raison garder.
- L'économie réelle, c'est les TPE et les PME.
- C'est des entreprises qui, tous les jours, embauchent localement, qui travaillent localement et qui, aujourd'hui, sont en grande difficulté.
- 35% d'entre eux ont des problèmes de trésorerie.
- On a perdu 63 000 entreprises dans l'année qui vient de passer.
- Donc aujourd'hui, il y a un danger.
- Donc augmenter les impôts, c'est les fragiliser et c'est aller à la cassation.
- Oui, les défaillances d'entreprises sont en augmentation depuis le début de l'année.
- Quels sont les secteurs qui souffrent le plus ? Bon, évidemment, le bâtiment.
- Alors, le bâtiment est en danger.
- Aujourd'hui, la priorité du gouvernement, c'est le logement.
- Ça fait des années que la fédération des bâtiments parle, que tous les acteurs sont d'accord.
- Aujourd'hui, c'est la priorité.
- Il y a près de 500 000 logements à construire.
- Il va falloir des années.
- Il faut réactiver les primes Pinel.
- Il faut sécuriser les bailleurs privés.
- Il y a une chance.
- C'est un chantier prioritaire pour pouvoir relancer l'économie du bâtiment.
- On est en danger, là.
- Vous êtes en danger.
- Et puis, il y a les normes administratives aussi.
- Ils ont crevé de ça, non ? Les PME, des normes.
- Nous, on aime bien faire de la surtransposition.
- Laver plus blanc que blanc en France.
- Aujourd'hui, nos entreprises sont paralysées par ces normes.
- Il faut libérer l'économie.
- Et vous verrez, regardez, vous parliez de l'IS tout à l'heure.
- En 2019, elle était à...
- L'IS, c'est l'impôt sur les sociétés pour les auditeurs.
- Elle était à plus...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/