Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h-20, Jean-François Killy, dans un instant, les auditeurs 0826-300-300, tout à l'heure, juste avant le journal de 8h, mais tout de suite, Thomas Ménager qui est député RN du Loiret, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous ce matin.
- Merci d'être avec nous.
- Alors, je lis ce qu'a dit Michel Barnier hier à la tribune de l'Assemblée Nationale.
- « Avançons pas à pas, trouvons des chemins communs, trouvons des compromis, prenons soin de la République, elle est fragile, dépassons nos divisions et nos querelles. » Vous êtes prêt ? Dans tous les cas, oui, on l'a dit, c'est pour cette raison qu'on a eu une position responsable depuis le début, face à ce moment inédit où il y a trois blocs, il n'y a pas de majorité, nous on ne souhaite pas le chaos, donc bien entendu, après, ça reste pour le moment des intentions, et attention, le compromis, ça veut dire le fait de travailler avec tout le monde, c'est d'avancer ensemble, mais ce n'est pas le en même temps.
- Donc on va voir comment va se mettre en place cette nouvelle manière de travailler.
- Mais un compromis, c'est quoi pour vous, un compromis ? C'est d'avancer avec l'ensemble des forces politiques.
- Vous êtes prêt à vous compromettre ? Non, c'est… Ah non, ah pardon, je joue avec la langue française, Thomas Ménager.
- C'est deux choses différentes, oui, mais je sais qu'on met souvent les deux mots en perspective, en parallèle, mais non, non, je pense qu'il faut qu'aujourd'hui, il n'y a pas de majorité, nous on a pris acte, contrairement au NFP, et donc il faut avancer, essayer de trouver une voie, pour éviter le chaos, de toute façon, sinon, qu'est-ce qui va se passer ? Le gouvernement tombe, et c'est une situation d'instabilité qui va être néfaste pour les Français, néfaste notamment pour l'économie, j'étais cette semaine avec des chefs d'entreprise qui me disaient « attention, si tout tombe, c'est nos carnets de commandes », et donc après, la censure, nous l'avons toujours, nous l'avons toujours, mais la censure dans la Ve République, c'est un outil très puissant que vous prenez, que quand, en fait, de maintenir le gouvernement serait au final pire que de le censurer et d'aller vers l'instabilité, et c'est comme ça qu'on voit les choses.
- Vous dites, aujourd'hui… Nous n'utiliserons pas la censure.
- On l'utilisera peut-être au moment du budget, au moment du passage à la concrétisation.
- Le budget, c'est la semaine prochaine, pardon Thomas, ça commence à discuter la semaine prochaine.
- Oui, mais après, on va voir comment se passeront… Au moment du budget, c'est-à-dire qu'avant deux mois, vous utilisez la censure.
- Non, mais on verra comment ça se passe au moment du budget, si le budget est à l'opposé, aujourd'hui, dans les tirés à part, les premières intentions du budget qu'on avait,...
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