Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Savoir et comprendre, vous êtes sur Sud Radio le matin, il est 8h-20, nous sommes en direct d'Israël avec Caroline Yadam qui est députée Ensemble pour la République des Français de l'Étranger, circonscription Israël.
- Caroline Yadam, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous êtes près de Tel Aviv actuellement et vous vous apprêtez à partir vers le sud, vers le sud, vers la bande de Gaza, vers le lieu du massacre, Caroline Yadam, d'il y a un an.
- Oui, je m'apprête à aller avec une délégation de parlementaires européens au Festival Nova à Réhim, là où il y aura beaucoup de cérémonies.
- Oui, c'est un moment évidemment important, c'est un moment avec beaucoup d'émotion, d'émotion parce que nous sommes dans un...
- dans un pays qui a vécu la pire barbarie antisémite de notre siècle parce que c'est un pays qui ne s'y attendait pas et parce qu'un an après la blessure est toujours béante, elle est toujours béante notamment aussi parce que des otages, plus de 100 otages sont encore entre les mains du Hamas.
- Donc c'est un moment extrêmement important à la fois pour les Israéliens mais aussi pour les Français qui habitent en Israël que je représente aujourd'hui comme députée.
- Oui, avec deux Français qui sont toujours retenus en otage.
- Vous allez emprunter la route 232, cette fameuse route, trop fameuse et malheureusement fameuse.
- Là, les Israéliens construisent la mémoire du 7 octobre.
- Cette route longe la bande de Gaza au sud d'Israël, des hôtels sont improvisés, des portraits, des drapeaux.
- C'est la route du souvenir.
- Mais oui, parce que ça a été la route des massacres en fait.
- Il faut comprendre que lorsque les terroristes sont arrivés, plus de 3000 sont arrivés de la bande de Gaza, ils n'avaient qu'une idée et qu'un objectif.
- C'était un objectif génocidaire, une intention génocidaire d'éradiquer un peuple pour ce qu'il était.
- Et donc ils se sont livrés à des massacres que même un esprit humain a du mal à concevoir, d'une barbarie inouïe.
- Et ça, évidemment, les gens ont fui et ils ont fui sur la route en question.
- Donc il y a des photos, des souvenirs.
- Des photos des otages parce qu'évidemment que la mémoire est extrêmement nécessaire et indispensable.
- Aujourd'hui, Emmanuel Macron va recevoir les familles des otages.
- Emmanuel Macron qui a appelé, ils se sont appelés avec Benjamin Netanyahou hier pour essayer de s'expliquer.
- Qu'a dit Netanyahou ? À Emmanuel Macron, j'attends un soutien de la France et non des restrictions.
- Emmanuel Macron a rappelé qu'il demandait un cessez-le-feu.
- Si on appelle un cessez-le-feu, la cohérence, c'est de ne pas fournir des armes de guerre.
- A rappelé aussi Emmanuel Macron.
- Samedi, réaction vive de Netanyahou après les propos du président de la République.
- Emmanuel Macron devrait avoir honte.
- Il devrait avoir honte, Caroline Yadant ? Écoutez, moi, je ne suis pas ministre des Affaires étrangères.
- Je suis députée des Français de l'étranger.
- Mais j'ai dit et je...
Transcription générée par IA