Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h38, merci d'être avec nous. Michael Delafosse, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être en direct sur Antenne de Sud Radio ce matin.
- Vous êtes le maire de Montpellier, je le rappelle.
- Plusieurs sujets avec vous.
- Vous avez annulé la célébration d'un mariage ce week-end. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'à Montpellier, on est très heureux de marier les gens.
- Il y a près de 1000 mariages qui se déroulent chaque année.
- Et il y a une charte des mariages qui indique un certain nombre de règles à respecter, notamment que les cortèges ne doivent pas poser de troubles à leur public, respecter les agents de l'état civil qui vont accueillir les mariés.
- Et il se trouve que samedi, vers 15h, un cortège se livrait à des rodéos urbains, donc des quads, des motos, qui avaient délibérément masqué leur plaque d'immatriculation, donc une volonté claire.
- Une volonté claire de nuire, eh bien, ont entravé la circulation, menacé la sécurité d'autrui.
- Donc, si vous voulez, on respecte les règles.
- Combien même on va se marier, on respecte les règles.
- Et quand j'ai constaté cela, eh bien, on a décidé d'annuler cette célébration du mariage parce qu'elle contrevenait à la charte que nous avons édictée.
- Comment réagissent les mariés ? Les futurs mariés ? Écoutez, ils n'ont évidemment pas apprécié, après avoir eu une heure de retard, après que certains convivent et intimidaient les agents publics.
- Mais il faut savoir être ferme.
- D'ailleurs, à tous les mariés de France, on lit l'article 371 alinéa 1 sur l'autorité parentale qui est un ensemble de droits et de devoirs qui renvoie d'une certaine manière à sa responsabilité.
- Donc nous, ça n'a pas été agréable.
- Ainsi, parce qu'on ne peut pas venir délibérément troubler l'ordre public, avoir un sentiment de toute puissance.
- Un mariage, c'est une fête, bien sûr, c'est une joie, c'est beaucoup de bonheur.
- Mais là, quand on menace la sécurité des personnes, eh bien, c'est non.
- Et au demeurant, des plaintes ont été engagées parce qu'on ne se laissera pas intimider.
- Bien, vous êtes maire de Montpellier, je le rappelle.
- Alors, il y a à Montpellier, comme cela, des incivilités comme partout en France, dans toutes les communes, grandes ou petites, évidemment, Mickaël Delafosse.
- Mais j'ai vu les querelles montpellieraines politiciennes et les filles, par exemple, qui vous accusent d'être islamophobes.
- Que répondez-vous ? Non, mais écoutez, c'est de la calomnie.
- J'ai un engagement très affirmé comme homme de gauche pour défendre le principe de laïcité, une valeur de la République qui garantit la concorde, l'émancipation, qui considère que les dogmes religieux ne doivent pas s'imposer sur les lois civiles.
- Sur les écoles primaires de Montpellier, il y a écrit « écoles publiques laïques ».
- On a mis en place un plan de soutien scolaire public laïc et gratuit.
- Je mène un combat contre le séparatisme religieux.
- Je fais toujours le choix de m'exprimer en utilisant les mots exacts.
- Et quand, en ces...
Transcription générée par IA