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Par avec Sandro Gozi

Immigration : La France va-t-elle imiter l’accord Italie-Albanie ?


Accord sur les migrants entre l'Italie et l'Albanie : la France peut-elle vraiment imiter cette politique migratoire ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, l'eurodéputé français, franco-italien, Sandro Gozi, bonjour.
- Bonjour.
- Vous avez la double nationalité, Sandro ? Non, je suis élu en France en tant qu'Italien, je n'ai pas encore la double nationalité, je pourrai la voir bientôt.
- Bon, vous pourrez la voir bientôt.
- Vous avez été ministre en Italie, je le rappelle.
- Oui.
- Sandro Gozi, aujourd'hui vous êtes eurodéputé français, Renew, c'est-à-dire la liste macroniste.
- Bien, Sandro Gozi, hier, à Bruxelles, les dirigeants de l'UE ont débattu de la proposition de ce qu'on appelle les hubs de retour, des transferts de migrants dans des centres d'accueil de pays tiers.
- Alors on va faire la distinction entre l'accord passé entre l'Italie et l'Albanie et les propositions françaises, enfin les idées françaises que Bruno Retaille.
- D'abord, cet accord entre l'Italie et l'Albanie, c'est un accord qui a été signé il y a un an, il s'agit de transférer, d'ailleurs les premiers transferts ont eu lieu, des migrants qui ont été recueillis par les gardes-côtes italiens et qui sont dirigés directement vers l'Albanie.
- Et ce ne sont que des hommes, c'est bien cela Sandro Gozi ? Des hommes, oui, avec plus de 18 ans, ils doivent être, disons, repérés dans des eaux internationales, parce que s'ils sont déjà dans des eaux italiennes, ils doivent aller en Italie, s'ils sont dans des eaux internationales, dans les eaux qu'on appelle zone de sauvetage et de secours, en droit maritime international, et s'ils ont plus de 18 ans, et s'ils sont des hommes, et s'ils n'ont pas une famille, donc s'il n'y a pas de lien familieux, ils peuvent être transférés en Albanie, dans deux centres, dans lesquels on va gérer une partie de la procédure de demande d'asile.
- D'accord.
- Et tout cela est basé sur une, disons, fiction juridique, on est en Albanie, mais c'est comme si on était en territoire italien, à savoir, ce sont les juges italiens, c'est le tribunal de Rome, qui doit gérer les demandes de ces personnes, ils sont déjà arrivés pour la première fois à Vintière à 16, et 4 sur 16 ont décidé… Ils ont déjà été renvoyés en Italie, parce qu'ils n'auraient pas dû être dans les centres albanais.
- Bon, ces centres albanais, qui sont des centres préfabriqués, évidemment l'Italie a payé l'Albanie pour cela, c'est un accord passé, je crois, 160 millions d'euros.
- Bien, et puis il y a la solution française, alors ce n'est pas tout à fait pareil, puisque le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau négocie des accords, mais la France négocie des accords avec plusieurs pays depuis un moment, ce n'est pas Bruno Retailleau qui a inventé cela, Gérald Darmanin l'avait déjà engagé, négocie des accords avec des pays, je prends quelques exemples, l'Irak, le Kazakhstan, l'Égypte, l'objectif, renvoyer des étrangers impossibles à expulser dans leur pays d'origine.
- C'est-à-dire que si nous avons des Afghans que nous devons expulser, qui...

Transcription générée par IA

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