Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 7h41, Sud Radio vous explique l'inquiétude des patrons, notamment dans les petites et moyennes entreprises, face au budget débattu par les politiques à l'Assemblée, notamment invité Gaëtan de Sainte-Marie.
- Bonjour, vous êtes vice-président de la CPM du Rhône et je le disais aussi candidat à la succession de François Asselin.
- Ça se jouera au mois de janvier, il y a deux autres candidats face à vous.
- Qu'est-ce qui vous préoccupe le plus aujourd'hui pour les PME ? D'abord, ce qui nous préoccupe, c'est la hausse des faillites.
- Depuis 12 mois, 65 000 faillites en France, plus 25% à périmètre constant sur les dernières années.
- C'est une vraie préoccupation. Des grosses PME et des ETI partent au tapis.
- Des petites entreprises, bien sûr, aussi.
- Ça montre bien qu'aujourd'hui, l'économie française est dans un état très fragile, que nos PME sont fragiles.
- Ce qui nous inquiète, c'est tout ce qu'on entend depuis quelques semaines.
- Sur quoi ? Qu'est-ce qu'on entend ? Tous ces nouveaux impôts, ces nouvelles taxes dont on nous parle toute la journée et qui nous menacent.
- Nous voyons ça comme des menaces.
- Y compris les PME, quoi. Parce que bien souvent, on se dit que ce sont les entreprises les plus confortables.
- Oui, mais ça, c'est une fausse idée. Parce que dans ces impôts et ces taxes dont on parle, le coût du travail va être renchéri.
- Et dans nos PME, nos PME qui sont dans la propreté, dans la sécurité, par exemple, le coût du travail, pour elles, c'est extrêmement important, extrêmement sensible.
- Et si ce coût du travail augmente, même légèrement, c'est une façon probablement de mettre soit des collaborateurs à la question, soit de déposer le bilan.
- Oui, Gaëtan de Sainte-Marie, qu'est-ce que vous réclamez, justement, de façon très concrète, aujourd'hui ? Nous, ce qu'on réclame, c'est que le gouvernement, nous, fasse confiance. Fasse confiance aux PME.
- On croit que la confiance, c'est la croissance.
- Donc, le premier point, pour qu'on ait confiance, c'est que l'État s'engage.
- Et pour qu'il s'engage, il faut qu'il fasse des économies.
- Quand un État est en déficit, ce chiffre est extraordinaire.
- En 2020, pendant la crise du Covid, le déficit de la France était 9% du PIB.
- Nous partions de 3% avant.
- Pendant cette année-là, l'État prenait en charge.
- Beaucoup, beaucoup de choses. C'était le Covid.
- Aujourd'hui, on est à 6%.
- Ça veut dire qu'en fait, on est passé de 9% à 6% et on est incapable de retourner à 3%.
- Ça nous inquiète beaucoup parce que ça veut dire que chaque année, on continue à creuser cette dette qui, forcément, va devenir un fardeau.
- Donc, il faut que l'État fasse des économies plutôt que d'aller vous ponctionner. C'est ce que vous dites.
- On est bien d'accord. Ça, c'est la première étape.
- Ensuite, l'État, il faut qu'il nous donne un cadre stable, que l'on soit capable de pouvoir investir.
- Lorsque nous, chefs d'entreprise, patrons de PME, on investit,...
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