Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Sud Radio vous explique à 7h41, que se passe-t-il aux Antilles et plus largement d'ailleurs dans les territoires d'outre-mer.
- Nous en parlons avec vous, Babette de Rosière, rebonjour à vous.
- Bonjour, merci d'être avec nous.
- Merci de m'avoir invité.
- En Martinique, il y a eu des semaines de violence, ça s'est un peu calmé mais c'est toujours très tendu.
- On dit que la situation est explosive également dans d'autres territoires.
- En Guadeloupe pour l'instant ça va mais je le disais, Thierry Henry qui est connu quand même évidemment avec de la famille antillaise aussi, qui a dit mais c'est pas possible, une bouteille d'huile par exemple en France coûte 7-8 euros, c'est le double en Guadeloupe.
- Donc il y a l'inflation, il y a la vie chère mais il y a aussi de la délinquance.
- Qu'est-ce qui se passe là-bas alors justement ? Qu'est-ce qui se passe ? On nous a abandonnés.
- Là-bas, je dis là-bas et c'est chez nous en même temps c'est la France.
- C'est significatif là-bas, ça veut dire que c'est loin, ça veut dire qu'on est éloigné de tout, ça veut dire qu'on nous oublie.
- Quand tu dis là-bas, c'est très clair, ça fait pas partie de l'hexagone, on voit bien que les Outre-mer sont ailleurs.
- Et c'est ça le problème des Outre-mer, c'est l'éloignement, première chose.
- Et puis on dit éloigné de tout, quand on parle de l'éloignement c'est de tout.
- La pauvreté s'est installée en Outre-mer.
- Est-ce que tu sais qu'il y a 37% de pauvres en Outre-mer ? Tout le monde parle de la Martinique, évidemment c'est la Martinique qui a commencé, c'est de par la Martinique que la crise a commencé.
- Et qu'est-ce que la Martinique a demandé ? L'alignement des produits de première nécessité alimentaire avec les produits d'un métropole.
- Voilà comment ça a démarré.
- C'est comme les Gilets jaunes, ça a commencé par un petit faitu de paille, et personne n'a tenu compte de ça, et maintenant ils veulent arrêter le boisé.
- C'est pas possible, c'est trop tard.
- C'est pas avec un matraque qu'on règle les choses dans les Outre-mer.
- Non, c'est avec des vrais sujets.
- Quand on voit qu'on a un ministre de l'Outre-mer qui fuit, un ministre de l'Outre-mer...
- Attendons-nous bien, sixième ministre dans la mandature de Macron, qui fuit le problème de la Martinique, qui se réfugie en Nouvelle-Calédonie pour son premier déplacement.
- Il se réfugie en Nouvelle-Calédonie, il ne se réfugie pas.
- Il se réfugie, je veux te dire, c'est explosif.
- Ce sont ses copains qui sont là-bas, n'oublie pas qu'il a été sénateur, qu'il a bien étudié les dossiers de la Nouvelle-Calédonie, donc il est bienvenu en Nouvelle-Calédonie.
- Mais pourquoi il n'a pas été en Martinique ? C'est trop tard, on n'a pas besoin.
- Du ministre, quand les braises ne sont plus allumées, lui, il se contente, non seulement il se contente de rester dans son fauteuil, avec son cul dans son fauteuil, mais il...
Transcription générée par IA