Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Ce matin, vous ne ratez rien, élection présidentielle aux Etats-Unis et nous sommes en direct de Pennsylvanie, état-clé, mais état-clé qui est joué apparemment.
- Fanta Berrette est avec nous, ancienne députée de Paris, soutien de Kamala Harris, installée à Philadelphie en Pennsylvanie depuis plus d'un mois.
- Fanta Berrette, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous en direct. Vous confirmez, la Pennsylvanie a voté Trump ? Au vu des résultats à l'heure actuelle que je suis, tout comme vous, parce que je reviens d'une soirée démocrate qui s'est terminée un peu plus tôt que prévu, effectivement, il semblerait que cet état bascule chez Trump.
- Voilà. Et si la Pennsylvanie bascule chez Trump, eh bien l'élection présidentielle, évidemment, est jouée et Donald Trump devient le 47e président des Etats-Unis, Fanta Berrette.
- Exactement, exactement.
- Donc, c'est vrai que la soirée ne s'est pas du tout passée comme on le pensait. Vous le savez, nous pouvons faire campagne ici jusqu'au bureau, puisqu'on s'arrête véritablement à la porte du bureau d'élection. On peut donner des documents, renseigner les gens, etc.
- Donc, on a terminé la journée vraiment dans la joie. Et c'est vrai qu'au fur et à mesure des résultats, les messages se sont assombris et la stupeur surtout, parce que c'est vrai qu'on nous annonce...
- On sait depuis des semaines que les résultats seraient serrés. On s'attendait en plus à attendre une ou deux journées pour la stabilisation complète des résultats.
- Mais là, il semble vraiment qu'il y ait une vague.
- Oui, une vague rouge, une vague trumpiste. Et Donald Trump qui emporterait aussi le vote populaire, le vote au Sénat, avec le vote à la Chambre des représentants, c'est-à-dire un pouvoir sans contrôle.
- Un autre pouvoir, Fanta Berret.
- Oui, ça, c'est très inquiétant. C'est vrai que sur cette question de vote populaire, moi, ça fait quatre semaines que je fais du porte-à-porte.
- Alors, effectivement, Philadelphia, tout comme nos grandes villes en France, ne représente pas en fait tout l'électorat.
- Mais j'ai eu la chance, l'opportunité d'aller aussi un peu plus loin en Pennsylvanie.
- Et on le voit tant dans les campagnes de communication qui sont beaucoup plus investies par les équipes.
- De Trump que sur, vous le savez, aux fenêtres, les gens accrochent leurs souhaits de vote.
- Donc, dans le soutien même, en fait, de ces populations à Donald Trump.
- Oui, soutien à Donald Trump, avec des raisons de base.
- Les raisons, on a ici, on a ici en Europe, dans les analyses, dans les explications d'avant scrutin, on a peut-être un peu oublié la réalité du quotidien.
- C'est quoi ? C'est le coût de la vie.
- La réalité du quotidien, c'est...
- C'est le coût de la vie, exactement. Vous avez tout à fait raison.
- Vous avez tout à fait raison.
- À chaque fois que je suis tombée chez des gens qui me disaient qu'ils allaient voter Trump, en fait, les raisons étaient quasiment les mêmes que celles que j'ai pu rencontrer dans d'autres...
Transcription générée par IA