Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Le démarchage téléphonique. Cédric Musso, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, directeur de l'action politique à l'UFC Que Choisir.
- Texte voté au Sénat.
- Aucune entreprise ne sera autorisée à faire du démarchage téléphonique à moins d'obtenir le consentement du consommateur.
- C'est une méthode qui est appliquée dans de nombreux pays, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore le Portugal.
- Le texte, maintenant, va être transmis à l'Assemblée Nationale.
- C'est bien cela, Cédric Musso ? Absolument. Hier, il y a eu une victoire importante dans le combat historique pour obtenir l'interdiction par défaut du démarchage téléphonique, véritable harcèlement marketing que subissent les consommateurs.
- Et maintenant, ce que l'UFC Que Choisir attend, c'est que ce texte très important soit discuté à l'Assemblée Nationale pour être définitivement adopté afin que la situation soit enfin définitivement réglée.
- Voilà, nous poussons, nous les premiers, vous, tout le monde, tous ceux qui sont, qui n'en peuvent plus du démarchage téléphonique quotidien, parfois plusieurs fois par jour, hein, Cédric Musso, le démarchage ? Absolument, c'est un véritable fléau, puisque 97% le disent, ils sont exaspérés par le démarchage téléphonique.
- Il faut garantir un droit à la tranquillité pour tous.
- Il n'est pas normal que le démarchage téléphonique, qui est un canal de prospection commercial particulièrement intrusif, ait un régime qui soit plus laxiste que la prospection commerciale par courriel, par SMS.
- C'est la raison pour laquelle, eh bien, il est parfaitement logique et de bon sens que les consommateurs aient donné leur consentement avant d'être démarchés téléphoniquement.
- Il faut rappeler qu'au-delà de la dimension quiétude et tranquillité des consommateurs, il existe aussi une liaison dangereuse entre démarchage téléphonique et litige de consommation, parce que les litiges traités par nos associations locales ont bien souvent, pour origine, un démarchage téléphonique.
- Donc l'interdiction par défaut, c'est non seulement assurer la tranquillité des consommateurs, mais c'est aussi assainir la situation sur bon nombre de marchés.
- Alors il faut maintenant que les députés mettent le texte à l'ordre du jour à l'Assemblée, le plus rapidement possible, évidemment.
- Ensuite, le gouvernement devra publier un décret allant dans le sens de la loi.
- Il va falloir mettre sur pied tout un système de sanctions qui s'appliqueront aux entreprises qui ne respecteront pas la réglementation, puis il y a aussi des contraintes techniques.
- Il faut que les opérateurs puissent identifier et couper les appels, même si les appels viennent de l'étranger.
- Alors il reste effectivement plusieurs étapes importantes qui doivent être maintenant franchies.
- Il faut quand même souligner qu'hier, il y a eu un vote historique, parce que l'interdiction par défaut du démarchage téléphonique, c'est un combat historique de l'USC que choisir.
- Ça a été un véritable serpent de mer, parce qu'il y a eu plusieurs initiatives parlementaires qui, à chaque fois, ont avorté.
- Et on peut carrément dire que c'est un combat historique.
- On peut caresser l'espoir qu'avec un vote unanime au Sénat, il y ait une nouvelle dynamique et qu'enfin, on ait en France...
Transcription générée par IA