Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Je vous rappelle que pour écouter Sud Radio, ce n'est pas compliqué, l'appli Sud Radio.
- Vous chargez sur votre smartphone l'appli Sud Radio, vous appuyez sur l'appui, l'appli ensuite, et vous, quel que soit l'endroit où vous trouvez, vous pouvez écouter Sud Radio.
- Bien, nous sommes avec Jean-Pierre Martin. Jean-Pierre Martin, bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes journaliste, Jean-Pierre Martin.
- Jean-Pierre Martin, ancien envoyé spécial, vous avez couvert le Proche-Orient, l'Afrique centrale, et co-auteur d'un livre dont on parle beaucoup aux éditions Racine, « Allah n'a rien à faire dans ma classe », avec Laurence Donte, qui est elle aussi journaliste.
- Jean-Pierre Martin, une conférence devait avoir lieu en Belgique, à Voluvée, c'est cela ? À Voluvée, effectivement. C'est un centre commercial dans un quartier, on va dire, plutôt bourgeois de Bruxelles, c'est-à-dire pour cette raison-là que le lieu de la conférence avait été choisi pour éviter a priori tout incident, mais malheureusement, ce n'était pas suffisant.
- Pour éviter tout incident, donc conférence à la FNAC qui a été annulée.
- Je rappelle le titre de votre livre, « Allah n'a rien à faire dans ma classe ».
- Annulée pour quoi ? Des menaces contre qui ? Alors, des menaces contre la FNAC, d'abord, mais surtout contre le personnel, de la FNAC qui, à plusieurs reprises, au cours des trois jours qui précédaient la conférence, a été menacée par des groupes de jeunes, selon l'expression visuelle, qui ont pénétré de façon assez bruyante dans les magasins et qui ont menacé le personnel, qui ont exigé l'annulation de la conférence et le retrait de notre livre, placé en rayon, en tête de gondole, de façon très visible.
- Très visible.
- Et la FNAC a fini par faire, donc elle a cédé.
- Elle a cédé parce que ce centre commercial, comme je vous le disais, est assez connu.
- Samedi était un jour d'affluence en Belgique.
- En fait, la Salle Nicolas, il y avait énormément d'enfants, donc la sécurité l'a emporté.
- J'ai compris. J'ai compris.
- Alors, c'est un essai que vous avez co-écrit qui dénonce la pression croissante exercée, selon vous, par des mouvements islamistes.
- Certaines écoles belges, c'est la même chose en France, où des sujets comme la biologie, l'anatomie ou la Shoah ne peuvent plus être abordés librement.
- C'est tout à fait ça.
- Alors, en France, effectivement, depuis l'assassinat de Samuel Petit et de Dominique Bernard, effectivement, vous êtes penchés sur ce phénomène.
- En Belgique, il n'existait pas encore de livre.
- Et c'est pour cette raison que nous avons voulu, à la rencontre des enseignants, nous les avons entendus pendant...
- énormément d'heures, au cours des six mois qui ont précédé l'impression du livre.
- Ces enseignants nous ont raconté leur désarroi total aux quatre coins de la Belgique francophone.
- Ils nous ont dit à quel point il était difficile d'enseigner certaines matières, des matières qui sont contestées, comme la biologie, des matières, bien sûr, l'histoire, que de l'école primaire à...
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